Lancé fin mars début
avril 2000, le programme de fidélisation mutualisé,
WizzClub
annonce avoir atteint sa rentabilité un an après
sa création (voir tableau
JDNet des différents programmes de fidélisation).
"Actuellement, nos revenus sont supérieurs à
nos coûts, indique ainsi Yohan Stern, président et fondateur
de la société. Dans ce contexte, la société
WizzClub est légèrement bénéficiaire.".
Un résultat particulièrement intéressant
étant donné les difficultés actuelles
que rencontre le marché,
ainsi que le précisait Alexis Helcmanoki, PDG de Datadrader
(lire article
du JDNet du 11/04/01). Pourtant, contrairement à ce
dernier, Yohan Stern maintient qu'il est possible d'être
rentable avec une activité de fidélisation.
"La fidélisation, ce n'est pas seulement des solutions
propriétaires. Il faut accroître le recourt au
marketing relationnel."
Pour atteindre la rentabilité,
la société a joué essentiellement sur
trois tableaux, sans préciser toutefois leur contribution
respective au chiffre d'affaires : les revenus générés
par les partenaires du programme de fidélisation mutualisé,
les revenus des annonceurs et, enfin, ceux amenés par
le marketing direct. Cette dernière activité
comprend les revenus générés par le programme
de stimulation de forces de vente et ceux provenant de l'activité
de conseil, d'animation et de qualification de la clientèle
pour aider les clients qui le désirent à optimiser
les flux d'internautes. Elle intègre également
la gestion de catalogues cadeaux et de campagnes d'e-mailing
pour le compte d'un tiers. Des fonctionnalités qui
aujourd'hui ne sont pas proposées à tous les
clients. La société fournit ces prestations
seulement à une vingtaine de clients pour lesquelles
ces activités se justifient, car possèdant un
flux d'internautes suffisant. Pour les autres cas, WizzClub
propose des programmes standardisés. C'est le cas du
programme de fidélisation mutualisé. Il nécessite
proportionnellement moins d'investissements qu'un programme
propriétaire standardisé ou qu'un programme
propriétaire spécifique. Par contre, il remplit
son office : créer du flux grâce à l'acquisition
croisée.
Outre
la gestion différenciée de sa clientèle,
la force de WizzClub réside également dans sa
capacité à intégrer la totalité
des problèmes suscités par la mise en place
d'un programme de fidélisation via les nouvelles technologies.
A savoir les activités statistiques, marketing et technologique.
WizzClub a aujourd'hui dans son capital des investisseurs
privés comme Hubert Joly, d'Havas Interactive, Antoine
Rostand, d'EDS France, Thierry
Fossaert, Francis Jubert, directeur de communication de
EDF Europe du sud, et Jean-Claude Aymaud, vice- président
de Matra-Nortel Communication Entreprise. WizzClub ne communiquera
ses résultats qu'à la clôture de son exercice
en juin 2001. Forte aujourd'hui de 15 personnes, WizzClub
envisage de se déployer en Europe et notamment en Allemagne,
en Autriche et en Grande-Bretagne où elle est d'ailleurs
déjà présente via des programme de stimulation.
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