Bernard,
le vépéciste spécialisé
dans la vente à distance de produits d'hygiène
et d'entretien aux entreprises (groupe PPR), a pris
depuis un an le virage du e-Commerce B to B. Aujourd'hui,
la société annonce réaliser via
son site marchand 2 % de ses 50 millions d'euros
de chiffre d'affaires annuel. La société,
intégrée au pôle B to B du groupe
PPR, Guilbert Groupe, prévoit de multiplier ce
chiffre par trois en 2002.
Même si Bernard possède dans son portefeuille
clients quelques grands comptes, sa cible privilégiée
demeure les PME-PMI et les collectivités locales.
"En matière d'Internet, les demandes de
ces différents acteurs sont très différentes
et l'utilisation des différents canaux de commande
également", précise Caroline Lapointe,
responsable Internet chez Bernard.fr. Si les grands
comptes sont très demandeurs d'outils Internet,
ils utilisent peu le site de Bernard. Leurs besoins
les orientent davantage vers les places de marché.
Côté collectivités locales, les
utilisateurs du site se recrutent surtout parmi les
mairies. Enfin, parmi les PME-PMI, l'essentiel des entreprises
achetant sur le site sont issues du secteur tertiaire.
La totalité du catalogue
du vépéciste, à savoir 10 000
références, plus quelques produits commercialisés
sur des supports promotionnels, est accessible depuis
le site. Pour l'instant, le site ne permet pas de gérer
un processus décisionnel d'achat, mais la société
n'exclut pas d'adopter cette fonctionnalité.
Des projets allant dans ce sens sont à l'étude
pour 2002, l'objectif étant moins de créer
une place de marché que de s'intégrer
dans des structures permettant l'e-procurement. Quelques
grands comptes travaillent déjà en EDI
avec le vépéciste. Aujourd'hui, le site
permet d'accéder à sa liste de courses
et de créer plusieurs comptes. Mais pas de fixer
un plafond de dépenses. Le paiement en ligne
est également possible, mais la facturation demeure
l'outil privilégié.
Au delà de la commande,
Internet est également pour le vépéciste,
un service supplémentaire pour ses clients qu'ils
utilisent ou non Internet pour leurs achats. Dans la
mesure où ces derniers ont une adresse mail,
les confirmations de leur commande et de son expédition
se font par l'envoi d'un e-mail. C'est également
un outil de conseil. Une fois par mois, la société
fait le point dans une rubrique conseils sur un sujet
concernant ses clients et tient à jour des FAQ.
Ces rubriques sont alimentées par la division
marketing de la société. "La cellule
Internet n'emploie que deux personnes, car nous avons
privilégié une organisation transversale",
précise la responsable de projet.
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