Décidément,
l'e-commerce n'est pas un sujet auquel la communauté
européenne est indiférente. Le 15 septembre,
le Bureau Européen des Unions de consommateurs
(le BEUC) et l'Union des Confédérations
de l'Industrie et des Employeurs d'Europe (l'Unice)
sont tombés d'accord sur un compromis visant
à définir le référentiel
d'un label de confiance européen pour les sites
de e-commerce. "Ce texte demeure très théorique,
admet Odile Nicole Etienne, directeur du développement
et de la communication de l'UFC, membre du BEUC. Il
est aujourd'hui devant la commission qui le transformera
en recommandation."
Le
texte n'aura donc rien de contraignant. Sa vocation
est davantage d'énoncer les principes essentiels
que les internautes sont en droit d'attendre d'un site
de e-commerce européen. Ce
nouveau label de confiance repose sur une série
de critères. Parmi ceux-ci figurent la communication
claire des pratiques commerciales et marketing et la
prise en considération de l'âge des interlocuteurs.
Viennent ensuite les informations pré-contractuelles,
comme l'identification claire du marchand et de ses
conditions de vente ainsi que les documents à
transmettre à l'internaute pour lui confirmer
sa commande. La sécurité du système
de paiement et la protection de données personnelles
ne sont également pas oubliées.De même,
il est demandé aux marchands de mettre en place
un système permettant de recueillir et traiter
rapidement les plaintes des internautes.
Mais, au-delà de
cette liste de recommandations, ce label décrit
toute une procédure d'accréditation associant
très fortement les organisations profesionnelles,
les associations de consommateurs et un tier certificateur
habilité à vérifier les déclarations
des marchands. Soulignons
d'ailleurs, qu'en dehors des frontières européennes,
des sociétés américaines, comme
BBB.online, réfléchissent à la
création d'un label international. De quoi éclaircir
le paysage des labels concernant le e-commerce où
les prétendants sont déjà nombreux.
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