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Xavier Romatet (AACC Interactive) : "Le pire est derrière nous"
Le président de la branche Internet de l'Association des Agences-Conseils en Communication s'explique sur le lancement d'une campagne de publicité à destination des annonceurs pour les encourager à communiquer via le Web. --> (Vendredi 18 janvier 2002)
         
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L'association des Agences-Conseils en Communication (AACC) a élu hier Mercedes Erra (présidente de BETC Euro RSCG) au poste de présidente de son conseil d'administration. Au sein de cette association, une branche Internet est apparue en juin 2000 à l'initiative des principales agences de communication interactive. But : montrer la nécessité de faire appel à des professionnels pour utiliser à bon escient la communication en ligne. Depuis sa création, une quinzaine d'agences parmi les plus importantes du marché (elles représentent plus de 46 millions d'euros de marge brute et 500 collaborateurs) forment cette délégation. Son président, Xavier Romatet, PDG de Tribal DDB, explique les objectifs de la première campagne de communication que va lancer l'AACC Interactive et livre son analyse sur le marché de la publicité en ligne.

JDNet. Pour quelles raisons avez-vous décidé de lancer une campagne de communication ?
Xavier Romatet. Cela fait un peu plus d'un an que la délégation existe et cette première année a été une phase d'organisation interne, de recrutement des membres, de réalisation d'études, d'échange d'informations, de rédaction de documents juridiques, etc. Bref, nous avons passé beaucoup de temps à harmoniser la façon dont nous allions travailler ensemble et définir des règles qui nous rassemblent. Aujourd'hui, nous passons à une deuxième phase de communication externe. Les agences membres font le même métier et de la même façon. De plus, le marché a connu l'année dernière des mouvements qui nous ont finalement semblé positifs puisque il en est sorti épuré et clarifié. Aujourd'hui, le rôle des acteurs est beaucoup plus clair qu'il ne l'était il y a un an, le marché est devenu mature et plus professionnel et donc, il est temps de faire savoir, principalement aux annonceurs, qu'il existe des agences de communication interactive très pro, qui ont adopté un même label "AACC Interactive" et se sont regroupées au sein de ce syndicat pour réfléchir ensemble sur ce métier, même si elles sont concurrentes.

Comment analysez-vous l'année 2002 pour la communication interactive  ?

C'est une année de redémarrage. L'année 2001 a été une année de réduction des budgets et de réduction des excès. Pour autant, aucune agence de l'AACC n'a disparu. Il y en avait neuf au départ, nous sommes maintenant quinze et aucune n'a rencontré de difficultés majeures l'année dernière. Au contraire, elles ont toute maintenu à minima leurs chiffres en 2001 par rapport à 2000. Et cela est d'autant plus positif que je pense qu'après le nettoyage salutaire de 2001, il ne reste en 2002 que des acteurs qui sont crédibles et ont de l'expérience. Nous avons aujourd'hui un marché adulte et c'est pourquoi je suis relativement optimiste. Je pense que le pire est derrière nous et qu'aujourd'hui, nous sommes dans une phase de reconquête, qui passe notamment par cette campagne de communication. C'est un signe que nous adressons au marché pour lui montrer que nous croyons toujours à l'importance de la communication interactive. Mais nous ne pourrons le faire que si nous sommes extrêmement professionnels et extrêmement inventifs.

Quelle est votre principale piste de réflexion actuellement au sein de l'AACC Interactive ?
Le thème sur lequel nous sommes en train de débattre actuellement est la question de l'opt-in et de l'opt-out. Nous allons définir une position commune alors que des discussions sont en cours, notamment avec les autorités de Bruxelles. En fait, nous sommes favorables à l'auto-discipline, à une auto-régulation des marchés. Nous sommes évidemment contre les excès en tous genres et conscients qu'ils existent, à la fois avec le spamming mais aussi du côté de la réglementation. De manière gloable, nous sommes plutôt en faveur de l'opt-in auto-discipliné, naturel. C'est pour des raisons d'efficacité que les professionnels qui font consciencieusement leur métier ont choisi l'opt-in. Ils savent très bien qu'il vaut mieux demander l'avis à quelqu'un pour obtenir quelque chose que de ne pas lui demander son avis. Et ça, il n'y a pas besoin que le législateur nous le dise. Bien sûr, l
es agences de l'AACC respectent les législations nationales et internationales. Mais elles partagent aussi entre elles un certain code de déontologie. Et il n'y a pas eu besoin du législateur pour nous l'imposer.

Les caractéristiques de la campagne
de l'AACC Interactive
La campagne publicitaire de l'AACC se déroule entre les mois de janvier et de mars 2002. Elle comporte un volet offline en presse écrite (Stratégies, Communication e-business, e-Commerce, Marketing Magazine, LSA) et un volet online (Stratégies Newsletter et le Journal du Net). Louis XIV DDB a conçu la campagne offline et Tribal DDB s'est chargée de la version online. Les deux agences ont travaillé bénévolement tandis que les espaces ont été achetés. La campagne est financée par les quinze agences membres.
[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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