En mars prochain, WebCity
fêtera ses cinq ans d'existence. Si les services
de base du réseau de sites de proximité
ont vocation à rester gratuits, Alexandre Dreyfus,
le PDG de la société, a décidé
d'introduire une extension payante dédiée
à la mise en valeur des petites annonces (automobile,
immobilier et bientôt rencontres) et des manifestations
inscrites sur l'agenda en ligne.
Parallèlement,
dans le domaine de la billeterie en ligne, WebCity lance
un service d'e-ticketing,
qui était en cours de test jusqu'ici. Pour ses
abonnés, WebCity propose des sorties à
prix réduits, qui sont négociées
directement avec des producteurs de spectacles. WebCity
se concentre sur l'élaboration de ses propres
offres promotionnelles et propose le
service TicketNet uniquement en complément.
Un nouveau système qui génèrerait
des marges situées entre 20 et 30 % pour chaque
billet vendu. Alexandre
Dreyfus revient sur les choix effectués pour
la mise en place des services payants sur les PA et
l'agenda en ligne.
Les motifs
du passage : "Tout
d'abord,
nous avons atteint une masse critique d'utilisateurs
: 120 000 abonnés à nos lettres d'informations
par villes, une audience de 300 000 visiteurs uniques
et de 3 millions de pages vues par mois. Nous avons
donc voulu développer des services premiums en
lien avec notre source de revenus principale : la publicité
locale. Nous voulons rester dans notre 'core business'
en générant toujours plus de trafic tout
en monétisant notre audience."
L'élaboration
de l'offre : "Nous
nous sommes concentrés sur deux services très
locaux : les petites annonces et l'agenda. 15 %
du trafic de WebCity est réalisé sur notre
service de PA. L'insertion de PA ou de rendez-vous pour
une manifestation culturelle reste gratuite mais, en
revanche, nous comptons développer des formules
premiums pour mettre ses informations en valeur sur
le réseau. La même approche sera adoptée
pour les petites annonces du type 'rencontres', qui
seront lancées en mars. Selon nos études,
52 % des visiteurs de WebCity sont des célibataires."
Les tarifs
proposés : "Prenons
le cas des annonces destinés à l'agenda.
Nous avons établi trois packs : 'présence',
'visibilité' et 'puissance'. Les tarifs vont
de 9 euros à 59 euros pour la formule la plus
élaborée. Celle-ci comprendra une parution
dans un envoi "Citymail", c'est-à-dire
une de nos newsletters, une présence sur la page
d'accueil de la ville pendant cinq jours, une mise en
valeur dans la rubrique 'agenda' et une insertion dans
le moteur de recherche. La même approche sera
étendue aux petites annonces auto et rencontres."
Les méthodes
de paiement : "Nous
avons mis en place un service de paiement en ligne par
cartes bancaires. Nous allons sûrement installé
un petit call-center avec un numéro surtaxé
pour la relation clientèle."
La communication
au lancement : "Nous
allons naturellement informer l'ensemble de nos abonnés
de ces évolutions mais nous ne ferons pas de
campagne spécifique. Cela fait d'ailleurs un
an et demi que nous avons arrêté les campagnes
de publicité."
La veille
concurrentielle : "Il
n'y a aucun service équivalent en France"
Les premiers
retours : "Nous sommes
actuellement en phase de lancement. Il reste encore
des détails à régler. L'objectif
est de parvenir à transformer les visiteurs en
clients. WebCity Lyon vient d'atteindre son point d'équilibre.
Le reste du réseau devrait l'atteindre à
la fin de l'année."
Et après ? : "D'ici
la fin du premier semestre, nous espérons que
20 à 30 % de notre trafic seront tournés
vers les contenus rémumérateurs. Ce serait
un signal fort envoyé à nos clients. Nous
pourrions alors leur démontrer, statistiques
à l'appui, que les offres déposées
sont clairement exposées et consultées."
Le
modèle payant de WebCity
|
Date
de lancement |
Février
2002 |
Types
de formule |
Développement
de formules forfaitaires pour améliorer la
visibilité des petites annonces |
Forfaits
et prix |
Formules
entre 9 et 59 euros pour une insertion PA |
Modes
de paiement |
Paiement
sécurisé par cartes bancaires |
|