E-Commerce
Le Club des Créateurs de Beauté adapte au Net ses méthodes de vépéciste
Abordé comme un canal de distribution parmi les autres, l'activité Internet est gérée avec les mêmes objectifs de rendement que les autres filières de vente. Résultat : une activité devenue rentable en 2001. --> (Lundi 4 février 2002)
         

Parmi les vépécistes qui se sont aventurés sur le Web, le Club des Créateurs de Beauté, filiale de L'Oréal et 3 Suisses, fait assurément partie des pionniers mais aussi des plus discrets. Créé en 1996, le site existe maintenant en version allemande, américaine et japonaise. Sa base de données compte quelques 340.000 adresses e-mail dans le monde. Pourtant, le Club des Créateurs de Beauté cultive le goût du secret et reste extrêmement évasif quant aux performances de sa version en ligne. Si le taux de transformation, le panier moyen ou même le nombre de ventes générées par jour restent confidentiels, Thomas Romieu, directeur du développement Europe, accepte néanmoins de donner une idée de la réussite du site : "Nous avons procédé à une grande rationnalisation de nos actions marketing. De ce fait, nous avons multiplié nos ventes par trois entre 2000 et 2001. Ceci nous a permis d'atteindre la rentabilité l'année dernière."

Le Club des Créateurs de Beauté a en effet appliqué au Net ses méthodes traditionnelles de la VPC. La société a benchmarké les résultats obtenus en ligne avec les performances de sa vente en VPC. Cela a permis d'obtenir des informations très précises sur le payback pour chaque euro investi. Le VPCiste se garde toutefois de dévoiler concrètement ses méthodes d'évaluation mais il a limité ses dépenses à toute action qui incluait un coût de contact significatif. Ainsi, l'URL du site a été éditée sur les courriers envoyés, sur les bons de commande, etc. Par ailleurs, le Club des Créateurs de Beauté a organisé un partenariat avec AltaVista pour proposer aux internautes des offres promotionnelles et bénéficier par la même occasion d'une visibilité sur le portail du moteur de recherche.

Ces méthodes ont porté leur fruit puisque, aux Etats-Unis, Jupiter MMXI place le site au sixième rang des sites américains dans la catégorie hygiène-beauté. Les femmes déjà clientes du VPCiste ont tendance à utiliser le site comme canal de commande après avoir repéré les produits sur le catalogue. Ccb-paris.com est en effet une boutique ouverte 24h/24 et qui inclue une saisie rapide de la liste de commandes par les codes affichés sur le catalogue.

Le site

"Le site a été pensé pour s'intégrer naturellement dans notre coeur historique de business VPC. Anisi, le mix marketing du site est similaire à celui du catalogue (mêmes conseils beauté des créateurs, toutes les références du catalogue, soit près de 500, sont mis en ligne, politique promotionnelle analogue, etc.). Tout l'intérêt d'Internet est par conséquent de proposer à la fois un canal de commande nouveau pour nos clientes VPC, mais aussi une boutique autonome accessible 24h/24 par les visiteurs spontannés ou ayant reçu nos mails", ajoute Thomas Romieu. La conséquence de ces efforts pour lancer Internet comme canal supplémentaire de distribution semble porter peu à peu ses fruits. Aujourd'hui, une part "significative" du chiffre d'affaires total de la société serait désormais générée sur le Web. Aux Etats-Unis, 30% des ventes se feraient aujourd'hui en ligne.

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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