Finance
Plus de 10 000 contrats conclus via Assurland en 2001
Le comparateur de prix des polices d'assurance a dégagé une solide marge brute en 2001, grâce son modèle d'infomédiaire purement virtuel. --> (Jeudi 7 février 2002)
         
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Classé septième site le plus visité du secteur Banque-Crédit-Assurance, en France en mars 2001 par NetValue, le site de comparaison d'assurances Assurland avait réussi une belle percée en matière de notoriété après un an d'existence. Restait à transformer ce trafic en monnaie sonnante et trébuchante. Huit mois après, la société serait sur la bonne voie si l'on en croit ses chiffres publiés cette semaine. Assurland a en effet annoncé que "10 742 polices avaient été souscrites" via son comparateur au cours de l'année 2001 pour un montant de primes de 6,3 millions d'euros. Un résultat surprenant dans un secteur qui n'est pas vraiment en grande forme après la liquidation judiciaire d'Assurway au mois de décembre ou la fermeture d'OK Assurances, le site des AGF, au début de l'année.

Le modèle d'"infomédiaire" d'Assurland, qui permet à l'internaute de comparer le prix des polices de 19 compagnies, en matière d'automobile, d'habitation ou de santé, serait ainsi en passe de faire ses preuves. Avec ces souscriptions, Stanislas Di Vittorio, le gérant d'Assurland Courtage, affirme avoir "dégagé une marge brute de 1,08 million d'euros et avoir atteint la rentabilité", en excluant toutefois les amortissements "rapides" liés à la création de la plate-forme en 2000.

Assurland, qui emploie huit personnes, aurait des coûts de gestion faibles dans la mesure, notamment, où il peut se passer de réseaux physiques, laissant le soin aux assureurs de conclure les transactions. Un élément important car sur les 10 742 polices souscrites, seules 1 234 ont effectivement été gérées intégralement en ligne. Le reste des clients ayant préféré boucler l'opération au téléphone ou dans une des agences de l'assureur sélectionné. Selon Stanislas Di Vittorio, "le produit d'assurances est très immatériel et souple à gérer. Nous estimons donc ne pas avoir besoin de réseaux physiques ou un besoin d'alliances sur le terrain, pour l'instant, pour renforcer notre dispositif".

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Les choix marketing d'Assurland ont également été guidés par cette croyance dans un modèle purement virtuel. Selon, Stanislas Di Vittorio, la société aurait en effet consolidé sa marque uniquement grâce à de la publicité en ligne en 2001. "Les partenariats avec les grands portails ou des sociétés du secteur automobile restent très efficaces", avance-il en estimant disposer d'une audience "de 150 000 à 300 000 visiteurs uniques mensuels selon MMXI". Grâce à ses résultats financiers, proches de l'équilibre, Assurland ne chercherait d'ailleurs pas de nouveaux fonds pour poursuivre son développement. En mars 2001, la maison-mère d'Assurland, Prima Technologies, avait bouclé un tour de table de 3 millions d'euros auprès du fonds américain Cairnwood. "Nous avons un modèle en tête qui ne justifie pour l'instant pas de recourir à de nouveaux fonds", explique Stanislas De Vittorio qui souhaite doubler le nombre de ses clients en 2002 grâce à une offre qui devrait prochainement s'enrichir. "Nous avons une demande très insistante pour l'assurance moto de la part de nos clients. Ce devrait donc être la prochaine étape de notre développement", affirme-t-il.

[Jérôme Batteau, JDNet]
 
 
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