Médias
Jeux Olympiques : les sites sportifs s'échauffent en vue du Mondial de foot
Les jeux de Salt Lake City sont un rendez-vous obligé pour les sites spécialisés, qui ont tous mis leur dispositif en place. Mais ils ont aussi l'esprit tourné vers le rendez-vous de juin au Japon et en Corée. --> (Lundi 11 février 2002)
         
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C'est le premier grand rendez-vous sportif de l'année, qui verra aussi se dérouler la Coupe du monde de football. Les sites sportifs ont donc mis en place des dispositifs variés pour couvrir les XIXème Jeux Olympiques d'hiver de Salt Lake City qui ont débuté samedi.

Les plus avantagés sont les médias qui associent télévision et Internet. La chaîne Eurosport, associée à sa maison-mère TF1, met le paquet : les deux partenaires comptent déployer un traitement assidu de l'information. "Nos équipes vont assurer une couverture 24 heures sur 24", assure la direction de la communication d'Eurosport. La chaîne numérique sportive peut s'appuyer sur trois équipes de télévision (chaque équipe étant composée d'un journaliste et d'un cameraman) sur place. TF1 dispose de son côté d'un nombre similaire de journalistes. "Les rédactions Internet et antenne vont travailler ensemble", indique-t-on du côté d'Eurosport. Et les synergies ne manqueront pas, promet-on: les journalistes saisissent les informations dans un outil qui place ensuite les éléments automatiquement sur les deux sites (Eurosport.fr et Sports.tf1.fr). Lequipe.fr affiche également son intention de couvrir les JO en quasi permanence. Là encore, l'aspect multi-canaux est mise en avant : "Un envoyé spécial à Salt Lake City travaille pour le site, indique Loïc Grasset, rédacteur en chef de Lequipe.fr. Il est intégré dans le dispositif global (papier, TV, Internet) que le journal a mis en place. En tout, une vingtaine de journalistes sont sur place."

Les sites "pure players" ont pour leur part dû s'adapter à la nouvelle donne, plus modeste, de l'Internet et de l'information en ligne. Dans cette catégorie, le celui qui s'en sort le mieux est la branche hexagonale de Sports.com. "Nous pouvons compter sur l'appui de notre actionnaire CBS- Sportsline.com aux Etats-Unis, indique Hervé Payan, directeur général Europe de Sports.com. De plus, Sports.com Europe a obtenu cinq accréditations. La déléguation, qui comprendra un Français, disposera d'un local dédié au centre de presse de Salt Lake City". Sport24.com a envoyé son rédacteur en chef accompagné d'un journaliste.Du côté de Sporever, on reste en retrait. "Nous n'avons effectué aucune demande de représentation pour les JO d'hiver, assure Alexandre Queyroy, rédacteur en chef adjoint. En revanche, pour le Mondial, nous aurons deux envoyés spéciaux."

Les sites

Compte tenu du décalage horaire (les épreuves de la matinée à Salt Lake City débutant à 16h00, heure de Paris), l'ensemble des sites sportifs a adopté un tempo similaire pour couvrir l'événement, en démarrant avec un point sur la journée précédente et la présentation des épreuves du jour. Entre 16h00 et 6h00, la priorité sera donnée à la couverture "à chaud" des épreuves. "En France, deux collaborateurs de Sports.com France assureront le suivi des épreuves depuis nos locaux la nuit, et trois autres seront d'astreinte à leur domicile", indique Hervé Payan. Pour sa part, Sporever préfère adopter une veille plus souple. "L'actualisation en direct se fera jusqu'à minuit, puis le matin avant 8h00. Nous préférons ne pas suivre en direct les épreuves du curling et de la luge pour ne pas négliger les autres sports, indique Alexandre Queyroy. Nous comptons nous différencier par la qualité de notre travail."

En dehors du traitement à chaud de la compétition, chaque site a prévu d'enrichir son contenu : infographies de toutes les épreuves et rétrospectives des JO précédents du côté de L'Equipe.fr, forums, chats et jeux sur Eurosport.fr. Sport.fr, portail édité par la société Journal du Sport (qui publie les revues professionnelles La Lettre du Sport et La Lettre du Football), a adopté un ton décalé : la rédaction proposera en ligne une série de dossiers exclusifs sur des thèmes sulfureux comme l'argent des Jeux, la corruption ou le dopage. Eurosport et Sports.com misent aussi sur l'envoi d'informations par Wap, PDA, SMS. Le second vient d'ailleurs d'inaugurer en Allemagne avec l'opérateur mobile E-plus le premier service GPRS d'Europe, qui permet de transmettre des informations multimédia (textes, sons et photos).

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En dehors d'une probable montée d'audience, quel retour sur investissement peut-on attendre de ce type d'événement? Les responsables des sites sportifs ont misé en premier lieu sur des opérations de sponsorship. Ainsi, Eurosport indique avoir signé des accords spécifiques avec Vodafone, Nikon ou Tiscali. "Les Jeux d'hiver ne sont pas les Jeux d'été et encore moins une Coupe du monde de football, précise Hervé Payan. Cependant, Sports.com Europe a vendu pour un million d'euros de sponsoring sur les événements du premier semestre 2002." Chez Sporever, on explique que les sponsors "se réservent" pour le Mondial. Pour les sites sportifs, la neige de Salt Lake City n'est décidément qu'un terrain d'échauffement avant les pelouses vertes du Japon et de la Corée.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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