Le Net
Cybersquatting : prenez garde au point
Les URL en wwwnom.com sont des armes de plus en plus prisées par les cyber-squatteurs pour profiter du trafic de sites à forte notoriété. Tour d'horizon non-exhaustif. --> (Lundi 18 février 2002)
         
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On connaissait le cybersquatting qui exploitait les fautes de frappe des internautes, il suffisait de penser à l'oubli du point lors de l'écriture de l'adresse, une erreur somme toute assez courante. C'est sur cette faille que de nombreux cybersquatteurs ont eu l'idée de capitaliser en profitant de l'oubli du point après les traditionnels "www". Ces trois lettres sont adoptées par convention par les sites Web mais ils ne sont pas obligatoires. Ils permettent cependant de pouvoir créer des sous-domaines du type "solutions.journaldunet.com". Nombreux sont les sites (à commencer par le JDNet...) qui n'ont pas pensé à une possible erreur de leurs visiteurs lors de la frappe de l'adresse de leur site et donc n'ont pas acheté le nom de domaine de la forme suivante "wwwmonnom.com".

Cette omission a fait la joie de nombreux cybersquatteurs. Certains spont devenus des spécialistes et n'ont pas hésité à acheter de nombreuses adresses Internet commençant par www et se finissant par le nom d'un site à forte notoriété. Parmi ces "coucous" du web, on retrouve la faune habituelle que sont les sites de casino, les sites porno et les annuaires et moteurs de recherche en tous genres. Les adresses wwwtf1.com et wwwm6.com mènent par exemple à la même destination finale : un site américain de discount de chambre d'hôtels. Moins anecdotique : wwwpeugeot.com envoie les internautes vers un site américain militant contre l'avortement.

En revanche, certains moteurs et annuaires de recherche ont pris soin de se protéger de ces squatteurs gênants et ont fait ensorte que ces URL tronquées renvoient à la bonne adresse. C'est le cas de Google, Yahoo et Altavista par exemple. D'autres grandes sociétés y ont également pris garde, comme Alcatel et Coca Cola, par exemple. En France, Boursorama et Elle redirigent également les adresses erronées.

La Poste récupère wwwlaposte.com

Le 23 janvier 2002, la commission administrative du Centre d'arbitrage et de médiation de l'OMPI a rendu son verdict dans la plainte déposée par La Poste contre un cybersquatteur de l'adresse wwwlaposte.com. Ce nom de domaine avait été déposé en juin 2001.
La commission a constaté que "la séquence reproduit intégralement la marque antérieure "La Poste" avec l'adjonction du préfixe "www". [...] L'adjonction du préfixe descriptif "www", signifiant World Wide Web, non seulement n'est pas de nature à supprimer les ressemblances existant avec les marques mais prête à confusion avec les marques "La Poste" sur lesquelles le Requérant détient des droits."
En conséquence, la commission a restitué l'adresse wwwlaposte.com à son légitime propriétaire, le groupe La Poste.

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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