Net Mobile
Orange fonce sur le GPRS, Bouygues lorgne l'UMTS
La filiale de France Telecom a dévoilé son plan de lancement de la nouvelle norme pour les mobiles. Quant à la filiale de Bouygues, elle se prépare à acquérir une licence pour la norme suivante. --> (Mercredi 20 février 2002)
         
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Attendue au tournant après la désillusion du WAP, la norme GPRS, qui permet en théorie des débits Internet sur les mobiles de meilleure qualité, devrait prendre son envol sur le marché des particuliers dès la fin du premier semestre. L'opérateur mobile Orange a annoncé mardi que son offre serait commercialisée à la fin du deuxième trimestre en France ainsi que dans cinq autres pays européens. Ces nouveaux services seront facturés aux mégaoctets de données transmises pour les entreprises.

Orange est ainsi le premier à se lancer officiellement dans la bataille des particuliers - SFR devrait rapidement suivre - et semble en attendre beaucoup. Son directeur général, Didier Quillot, a déclaré à l'agence Reuters qu'il espèrait convertir d'ici la fin de l'année "plusieurs centaines de milliers de clients chez les particuliers" et "plusieurs dizaines de milliers chez les entreprises". Dans cette configuration, Orange prévoit de doubler en 2002 le revenu de ses services "données" en France, selon lui.

Avec des services enrichis, la filiale de France Telecom tentera de faire redécoller son revenu moyen par abonné (ARPU), qui est descendu à 392 euros en 2001 contre 426 en 2000. Le revenu annuel glissant des clients en prépayé était pour sa part de 175 euros en 2001, contre 179 euros 2000. Avec le GPRS, la firme veut notamment utiliser à plein toutes les potentialités des SMS, dont elle a capté 35% du marché en France en 2001, et des futurs MMS, qui allieront le texte et l'image. Le Gartner Group a évalué ce marché à près de 20 milliards de dollars d'ici 2004 en Europe.

Reste à savoir quels fabriquants de téléphones pourront fournir du matériel à la date fixée par Orange et surtout quel sera le prix de ces nouveaux terminaux, un élément décisif dans la période de récession actuelle. Orange a pour l'instant révélé que son offre serait dans un premier temps disponible sur les mobiles Motorola et en cours de test sur les appareils Ericsson en Grande-Bretagne et en France.

Une situation qui pousse d'ailleurs Bouygues Telecom, à être beaucoup plus prudent qu'Orange en matière de perspectives sur le GPRS. Gilles Pélisson, directeur général de l'opérateur, a ainsi affirmé lors d'une conférence de presse que "2002 serait handicapée par l'absence de terminaux". Le troisième opérateur français a pour l'instant prévu de lancer ses premiers services à partir de septembre, avec les équipementiers Motorola et Siemens, et semble surtout focalisé pour l'instant sur le feuilleton UMTS, dont il reste l'un des grands absents. Selon La Tribune, Gilles Pélisson aurait affirmé que "les arguments pour ne pas aller dans l'UMTS étaient moins nombreux qu'avant". Ce qui en langage clair signifie que Bouygues devrait être candidat. "On a une équipe qui travaille. Rendez-vous le 16 mai à midi [Date de clôture de l'appel d'offre pour les licences, NDLR] " aurait-il confié. Pour l'instant, sur quatre licences mises en jeu par l'Etat, seules deux ont été attribuées à Orange et SFR.

[Rédaction, JDNet]
 
 
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