Le
commerce électronique grand public en France
|
En
millions d'euros
|
Année
|
Montant
|
Variation
|
2002
(prévision) |
2
350
|
+ 62 %
|
2001 |
1
450
|
+ 110 %
|
2000 |
685
|
+
240 %
|
1999 |
200
|
+
227 %
|
1998 |
61
|
-
|
Source
: Benchmark Group |
Le commerce grand public
sur Internet s'est élevé à 1,45
milliard d'euros (9,5 milliards de francs) en 2001,
indique Benchmark Group, la société éditrice
du JDNet, dans la nouvelle édition de son étude
annuelle "Le commerce électronique en France
: bilan, stratégie des acteurs et attentes des
consommateurs". Ce niveau de croissance reste très
élevé même s'il marque un ralentissement
relatif par rapport aux année précédentes.
Dans
le cadre de cette étude, Benchmark Group a également
interrogé sur Le Journal du Net plus d'un millier
d'internautes acheteurs et non-acheteurs en ligne, pour
identifier les freins à l'achat sur Internet.
Les principaux résultats de cette étude
seront publiés prochainement sur le JDNet. Une
première analyse montre que si la réticence
au paiement en ligne est bien connue (81 % des
non-acheteurs invoquent cette raison pour ne pas acheter
sur Internet), c'est d'abord la perspective de ne pas
avoir de recours en cas d'incident qui freine le plus
le développement de l'achat en ligne : 91 % des
internautes non-acheteurs craignent "ne pas savoir
à qui s'adresser en cas de problème".
Derrière ces deux principales raisons du non-achat
en ligne arrivent le risque de ne pas recevoir sa commande
à temps (74 %), des prix pas assez attractifs
(72 %) ou le besoin de "voir et toucher"
les produits (67 %).
Parmi
ces raisons de ne pas acheter sur Internet,
lesquelles correspondent à votre attitude
personnelle ?
|
Plusieurs
réponses possibles
|
Vous
craignez de ne pas savoir à qui vous adresser
en cas de problème |
91 %
|
Vous
êtes réticents à payer en
ligne |
81
%
|
Vous
craignez que votre commande ne soit pas livrée
à temps |
74
%
|
Les
prix ne sont pas assez attractifs |
72
%
|
Vous
avez besoin de toucher et voir les produits |
67
%
|
Source
: Benchmark Group. 1.100 internautes interrogés
entre le 20 mars et le 2 avril. |
C'est essentiellement
le paramètre de la confiance qui freine les
internautes non-acheteurs. Ils sont pourtant convaincus
de la pertinence de ce mode de consommation puisque,
dans la même enquête, 75 % d'entre
eux déclarent qu'ils "achèteront
probablement un jour" sur Internet.
"C'est
aux marchands d'activer les bons leviers pour établir
cette confiance avec les internautes, analyse Thierry
Hamelin, directeur des études de Benchmark
Group. Ce ne sera pas facile en 2002 car, cette année
encore, le contexte économique est très
contraignant pour de nombreux marchands. La pression
des investisseurs et des maisons mères, les
difficultés à boucler des tours de table
poussent 60 % des sites que nous avons étudiés
et qui n'ont pas atteint le point mort à viser
la rentabilité cette année".
Pour 2002,
Benchmark Group prévoit que la croissance du
commerce électronique grand public va prolonger
sa maturation progressive et atteindre 2,35 milliards
d'euros (+ 62 %).
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