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Actualité / Capital-risque
Jeudi 11 avril 2002
Galileo invente le fonds de secours Les gérants de la société de capital-risque mobilisent 12,6 millions d'euros pour refinancer certaines participations de Galileo II -->
          
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C'est une première qui donnera peut être quelques idées à d'autres investisseurs dans l'Hexagone. Les gérants de la société de capital-risque Galileo Partners viennent de lever un nouveau fonds, Galileo II B, dont le principal objectif sera de renflouer les participations logées dans Galileo II, un fonds levé en 1998 et doté à l'origine de 76 millions d'euros. Totalement investi, il ne peut en effet plus venir au secours de la vingtaine de participations qu'il détient et qui souffrent, pour la plupart, d'un démarrage beaucoup plus lent que prévu de leurs activités."Nous avons commis l'erreur de ne pas garder assez d'argent en 2000 pour refinancer nos participations" a ainsi reconnu Joel Flichy, partner de Galileo.

S'interdisant, pour des raisons stratégiques, d'utiliser les ressources de Galileo III, doté de 220 millions d'euros dont seulement 20 % ont été investis, ses dirigeants ont donc convaincu leurs actionnaires de créer un fonds complémentaire. Souscrit à hauteur de 12,6 millions d'euros, dont 600 000 euros apportés par les managers eux-mêmes, il devrait dans les prochains mois aider au refinancement "d'une dizaine de participations" de Galileo II. Le fonds a déjà été activé à l'occasion du tour de table de 8,1 millions d'euros réalisé par l'éditeur de logiciels Kaidara le mois dernier et lors de la levée de fonds de 13,25 million d'euros opérée par Wokup en janvier. "Nous chercherons systématiquement un chef de file pour l'opération et nous prendrons ses conditions", a en outre précisé Joel Flichy. Cette dernière précision est d'importance car, avec les nouvelles valorisations qui ont cours, Galileo II pourrait notablement souffrir de l'entrée de nouveaux investisseurs dans le capital des start-up qu'il détient.

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Malgré ces difficultés actuelles, Galileo II n'est cependant "pas le moins bien loti des fonds de capital risque", selon Bernard Maître, partner de Galileo. Pour l'instant, 58 % des 76 millions d'euros du fonds auraient d'ores et déjà été rendus aux actionnaires grâce à quelques belles sorties financières conclues en 2000, au plus haut des marchés boursiers. Les plus-values de cession des parts détenues dans Consodata, Alapage ou Netgem auraient ainsi atteint 38 millions d'euros. Mais le bilan dans le seul secteur internet est plus mitigé. Les échecs de Clust, Abcool, Canalweb et N@rt auront dégagé une moins value de 9,7 millions d'euros contre un gain de 9,8 millions d'euros pour les trois sorties réussies (Alapage, Netgem et Pictoris). Et si les participations dans Aufeminin ou Kazibao-Orchestra, deux sociétés cotées, recèlent encore quelques plus-values potentielles pour le fonds, Joel Flichy reste lucide sur la performance future de Galileo II : "Avec Galileo I, le taux de rendement interne s'était établi à 67 %. Il est bien évident que nous ne tiendrons jamais ce ratio sur notre second fonds".

[Jérôme Batteau, JDNet]

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