Parallèlement à
la nouvelle version de leur magazine papier, Les Inrockuptibles
viennent d'effectuer un lifting de leur site. Le principal
changement concerne le contenu éditorial : positionné
initialement sur différentes thématiques
culturelles (cinéma, sorties, musiques, etc.),
LesInrocks.com reviennent sur un traitement "100%
musique". "Nous avons choisi de nous concentrer
sur une seule thématique afin de valoriser notre
contenu en ligne", indique Pascal Bertin, rédacteur
en chef du site. L'objectif est à la fois de
diminuer les coûts de production de contenu en
ligne et de l'autre d'augmenter le taux de rendement
du contenu produit, la musique draiant la plus grande
partie d el'audience, avec
notamment des fichiers audios et des clips fréquemment
renouvelés.
Actuellement, le site enregistre
100.000 visiteurs uniques et 1,2 million de pages vues
par mois (source HitBox). 31.000 contacts figurent dans
la base de données. La plupart des changements
Web sont réalisés en interne mais, pour
les plus gros développements, Les Inrocks s'adresse
à la web agency B@bel qui héberge aussi
le site.
LesInrocks.com
ont entamé plusieurs chantiers pour développer
leur sources de revenus. Tout d'abord, dans le domaine
de la commercialisation d'espaces publicitaires, le
magazine papier a monté une régie en commun
avec Nova Magazine pour faciliter des couplages éventuels
qui assurera la commercialisation des 'espaces Web.
Auparavant, LesInrocks.com faisait partie du portefeuille
d'Hi-Media.
Autres pistes : la mise en
place de l'espace "archives" qui devrait ouvrir
prochainement sur le site. L'accès sera payant
avec des formules d'abonnements (crédit d'articles).
Un système de paiement sécurisé
en ligne Atos va être installé. Pour l'aspect
"vente de contenu", LesInrocks.com travaille
sur des formules de production de contenu spéficique
susceptible d'être vendu en marque blanche. Et
l'équipe du site propose des prestations plus
complètes puisqu'elle a réalisé
un mini-site pour la promotion de la compilation "Paradisiac
4", d'Universal Music France.
En terme de partenariats, LesInrocks.com
a signé des accords d'affiliation avec Alapage.com
(vente de produits culturels en ligne),
e-Compil (service de téléchargement de
musique d'Universal Music) et, bientôt, Vitaminic
France (accès à une partie de la base
d'artistes). Pour le dernier cas, il s'agit en fait
d'une collaboration renouvelée sous une forme
différente. Car, au début du mois, le
magazine Les Inrockuptibles avaient fait appel à
Protéin, la structure de Vitaminic France spécialisée
dans le marketing viral, pour monter une opération
en ligne autour du lancement de la nouvelle version
papier. Il s'agissait en fait de monter une chaîne
d'internautes qui feraient passer l'information de manière
ludique avec la possibilité, au bout du compte,
de gagner des lots. L'opération se termine prochainement.
Les Inrockuptibles, magazine édité par
Les Editions Indépendantes, ne communique pas
sur le chiffre d'affaires réalisé par
sa filiale Internet (Les Inrockuptibles Multimédia
SA). Lors de son lancement début 2000, la structure,
qui venait d'être constituée, disposait
d'un budget de 2,2 millions d'euros. Mi-2000, une levée
de fonds d'1,5 million d'euros avait été
organisée auprès de "business angels"
(comme la créatrice de mode Agnès B ou le fondateur
d'Alapage.com Patrice Magnard) pour soutenir les activités
Internet de l'éditeur.
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