Dans la lignée de nombreux
prestataires techniques SMS (comme Netsize, Bewoopi
ou PhoneValley), MobileWay suit de très près
les développements liés aux "SMS
Plus" qui devraient être lancés dès
juin prochain. Au cours du premier trimestre 2002, la
branche française de MobileWay a participé
à l'expérimentation pour le compte de
trois éditeurs : NRJ (jeux et votes par SMS),
Edipress (pour son portail "ado" Nioki.com)
et BuonGiorno (service d'archivage SMS). "Les premiers
retours sont positifs", estime Christophe Riccardi,
directeur général de MobileWay France.
Mais impossible d'en savoir plus : les premières
données "SMS Plus" issues des expérimentations
sont jugées stratégiques.
En
attendant la première vague officielle "SMS
PLus", MobileWay France a monté des opérations
SMS marketing traditionnelles, notamment pour le compte
de Bouygues Télécom (avec le jeu BattleMail),
de Canal Plus, de Shell (service d'information sur les
compétitions de F1) ou de Peugeot (outil de communication
SMS dédié à la force de vente du
constructeur automobile). "Nous tenons à
garder nos relations autant avec les opérateurs
télécoms qu'avec les éditeurs",
soutient Christophe Riccardi.
Les services que la société
développe dans le monde tournent essentiellement
autour de l'axe SMS marketing. Récemment, en
Australie, MobileWay, en qualité de fournisseur
d'infrastructures d'accès aux réseaux
mobiles, s'est ainsi associé à l'agence
de marketing interactif Communicator dans le cadre d'une
opération pour Pepsi. L'objectif était
de proposer à la fois aux internautes et aux
utilisateurs de mobiles de participer à un jeu-concours.
L'inscription pouvait se faire par ces deux canaux.
Résultat : sur plus de 1 000 inscriptions
recensées, 21 % ont été enregistrées
par Internet et 79 % via le mobile. Plus proche
de nous, MobileWay a lancé en Italie une opération
pour le compte de la chaîne de restauration Dunkin
Donuts.
Créée en janvier
2000, la société, dont le siège
est installé aux
Etats-Unis, a développé essentiellement
ses activités en Europe (Belgique, Royaume-Uni,
Espagne, Portugal, Italie) et en Asie (Singapour). En
octobre 2001, MobileWay a effectué une deuxième
levée de fonds de 29 millions de dollars (38
millions de dollars levés en tout). Une manne
qui ne met pas la société à l'abri
de soubresauts. MobileWay se voit contrainte d'engager
un plan global de réduction des coûts qui
passe par des suppressions de postes. La filiale française
a récemment annoncé à l'ensemble
des salariés que ce plan affecterait dix postes
sur un effectif total de 70 personnes. L'étendue
exacte du plan de "réduction des coûts"
au niveau mondial, où la société
compte 110 salariés en tout, n'est pas encore
connu.
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