Plus de place : depuis
que l'IAB a introduit de nouveaux formats en février
2001, comme le skyscraper ou le billboard, l'e-pub prend
ses aises sur les pages Internet. Selon une étude
que vient de publier AdRelevance, le pôle de recherche
de Nielsen//NetRatings, la surface moyenne des créations
publicitaires en ligne était de 37 799 pixels
au premier trimestre 2002. En l'espace d'une année,
cette surface a augmenté de plus de 67 %.
La
surface moyenne des créations publicitaires
sur Internet
(Source AdRelevance)
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Période |
Nombre
de pixels
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T1 2001 |
22 582
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T2 2001 |
24 129
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T3 2001 |
26 940
|
T4 2001 |
30 248
|
T1 2002 |
37 799
|
Autre
impact suite à l'arrivée des nouveaux
formats : la part des créations en "rich
média" ne cesse d'augmenter pour atteindre
4 % du nombre total d'éléments délivrés.
Cet attrait s'expliquerait par l'efficacité des
créations en "rich media". Selon une
série de post-tests menée par Dynamic
Logic, les bannières statiques atteignent un
niveau de mémorisation moyen de 22 % (part
des personnes exposées ayant souvenir d'avoir
vu une publicité sur un produit présenté)
et les bannières dynamiques de 37 % (Flash,
DHTML). Les créations en rich media décrochent
la première place avec un score de 44 %.
Pour AdRelevance, cette
montée en puissance des nouveaux formats et du
rich media provoque une biodiversité de plus
en plus importante sur le plan des créations.
Certes la bannière traditionnelle continue de
trôner en représentant, sur le mois de
juin, 39 % des créations. Mais derrière,
se bouscule déjà toute une famille de
formats hétérogènes devenus aujourd'hui
majoritaires : les boutons (17 %), les skyscrapers
(7 %), les billboards (6 %), les demi-bannières
(5 %) ou encore les bannières verticales
(4 %).
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