Pour pouvoir répondre efficacement
à la croissance de l'international dans son chiffre
d'affaires online (65% en 2001) et s'ouvrir de nouveaux
marchés sans être présent physiquement
dans les différents pays couverts, l'enseigne française
de vêtements pour enfants, "Du Pareil au Même"
a entièrement refondu son service de relation clientèle
il y a un peu plus d'un an. "Les internautes français
restent notre coeur de cible, puisqu'ils représentent
35% de notre chiffre d'affaires, mais les internautes
américains génèrent aussi 35% de
nos revenus sur Internet", indique François
Bourgoin, responsable Internet. Le reste des commandes
éman de la Grande-Bretagne, du Japon, de la Corée
et de l'Italie.
Plutôt que de traiter en interne un volume d'e-mails
croissant, dont la plupart en anglais, DPAM a décidé
d'en confier la gestion à Webhelp et d'ajouter
à ses prestations un service de chat, également
géré par le prestataire. Objectif de l'enseigne
: apporter une réponse rapide et personnalisée
quel que soit le pays d'origine de l'internaute, rassurer
ses clients lointains, augmenter le taux de conversion
et mieux maîtriser ses coûts de relation
client. Pour améliorer le fonctionnement du système
et tenter d'éviter les erreurs, DPAM a fourni
à Webhelp un canevas de réponses-types
permettant de composer des e-mails personnalisés
et de répondre rapidement aux questions posées
sur le chat. Seules exception à la règle,
les questions spécifiques,
qui sont envoyées et traitées directement
par DPAM.
Actuellement, ce système
permet de traiter 650 e-mails et 1.000 chats par mois.
Selon la direction, il permet de répondre le
jour même aux e-mails. Le chat, lui, est essentiellement
utilisé en avant-vente pour des informations
concernant les produits ou pour assister la commande.
Pour renforcer son effet prescripteur et déboucher
sur des ventes supplémentaires, les télé-vendeurs
gagnent des points puis des cadeaux sur les ventes qu'ils
génèrent. Mais ce système a également
vocation à se développer en après
vente.
Les résultats sur les
ventes seraient encourageants, même si les responsables
de DPAM estiment difficile d'isoler l'impact réel
du Chat. "Depuis mai 2001, notre chiffre d'affaires
a été multiplié par deux et notre
panier moyen a augmenté de 33 %", indique
François Bourgoin. Parallèlement, l'externalisation
de ces services aurait divisé par deux le coût
d'un traitement en interne des e-mails, dont la société
estime qu'elle aurait nécessité l'embauche
de deux personnes à plein temps pour aider son
charger de clientèle. Toutefois, le site ne désire
pas révéler le coût d'un tel dispositif.
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