Le Net
Jérôme Traisnel (Freever) : "Les usages du SMS sont hétérogènes"
Pour le PDG de Freever, le SMS est un complément interactif déclinable de multiples manières. Parmi elles, la relation téléspectateurs - chaînes de télévision. --> (Mercredi 24 juillet 2002)
         
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Après avoir remporté un premier challenge technologique en mettant en place en avril 2001 un service de Chats SMS interopérable (c'est-à-dire accessible via les trois opérateurs mobiles français), Freever annonce avoir atteint le point d'équilibre sur son résultat net avant impôt au premier semestre 2002. Sur les six premiers mois de l'année, le groupe annonce avoir réalisé un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros, en hausse annuelle de 70 %. Sur cette même période, Freever revendique un parc de 890 000 membres qui ont échangé 212 millions de SMS.

Pour confirmer ce point mort, et tenter de dégager des bénéfices, la société privilégie désormais trois axes stratégiques : le développement à l'international (Italie, Grande-Bretagne et bientôt Belgique, Irlande, Allemagne, et Chine), l'innovation technologique (avec en particulier le Multimedia Message Service) et l'interactivité liée à la télévision. Dans ce dernier domaine, Freever dispose déjà d'un portefeuille clients avec des références comme Comédie (pour La Grosse Émission), Public Sénat, TF1 (pour la Coupe du Monde) ou encore M6 (pour Loftstory II et C'est l'After). Jérôme Traisnel, PDG de Freever, revient sur sur les grands chantiers du marché SMS.

En tant que spécialiste du SMS, avez-vous déposé un dossier pour acquérir un numéro surfacturé "SMS Plus" ?
Jérôme Traisnel. Freever n'exploitera pas de services SMS Plus pour son propre compte, car Freever est un intermédiaire. En revanche, il est logique que nos clients disposant de contenu à forte valeur ajoutée adopte le système. L'ensemble de notre modèle économique repose sur les partenariats que nous réalisons avec les opérateurs mobiles et les commissions qu'ils nous reversent. S'il nous arrive de monter directement des opérations événementielles, comme les Chats SMS organisés au printemps dernier avec les candidats à l'élection présidentielle, la marque Freever n'apparaît pas en général sur les services que nous assurons. Par exemple, pour le cas de l'opérateur mobile SFR, notre produit est vendu en marque blanche.

Comment mesurez-vous l'activité réelle des membres Freever et comment exploitez-vous les données d'inscription ?
Pour l'activité, la règle des 80/20 est respectée : 80 % de l'audience se fait grâce à 20% des membres. Mais il est difficile de déterminer la fréquence d'utilisation du service Freever par nos membres. Si nous avons clairement identifié la cible des 15-25 ans, les usages sont en revanche hétérogènes. Certains membres viennent uniquement pour des séances de Chat événementiels spécifiques, d'autres changent parcourent les chaînes thématiques.
Mais nous n'utilisons pas la base de données pour pratiquer du "push", voire du spam. Nos membres attendent de nous une éthique très claire sur ce point. Par contre, nous pratiquons le "reverse marketing" quand une marque se met à l'écoute d'une communauté. Ce n'est pas la marque qui envoie alors du contenu au client, mais le contraire. Nous avons monté une opération de ce type avec la boisson Yop, via la Yop Machine dont le numéro de téléphone était inscrit sur le packaging de la bouteille.

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Vous pariez beaucoup sur la complémentarité du média télévisé et des SMS. Mais quels types d'application fonctionnent réellement ?
Nous voulons renforcer le lien communautaire avec l'écran de télévision. Des émissions comme C'est l'After de M6 permettent d'envoyer des dédicaces SMS qui sont diffusées à l'écran pendant la diffusion "live". C'est ce type d'animation interactive qui permet de se rapprocher du téléspectateur. Ce qui compte, c'est le contenu généré par les téléspectateurs. On peut considérer que le système de vote par SMS reste le plus petit degré d'interactivité. Dans le cadre de la communauté SMS liée à Loft Story, que nous avons monté pour le compte de M6 Web, le nombre de mini-messages envoyés se compte en millions.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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