Après deux semestres tendus sur le marché publicitaire, l'UDA (Union des annonceurs) vient de publier les chiffres clefs des annonceurs à la fois médias et hors-médias pour l'année 2001. Avec 115 millions d'euros d'achat d'espaces publicitaires en 2001, Internet ne représenterait plus que 0,4 % du marché publicitaire. Un résultat en baisse de -20 % par rapport à l'année précédente.

Cette baisse est supérieure de 4 points à celle publiée par l'IAB France, qui estime que le marché de l'e-pub a reculé de -17 % en 2001. Quoiqu'il en soit, la contraction enregistrée par la publicité en ligne en France ressort supérieure à celle du marché global qui baisse de -0,2 % en 2001, à 29 milliards d'euros. Un mécanisme naturel : dans une période de retrait, les derniers entrants sont traditionnellement les plus exposés.

L'achat d'espaces sur Internet, curieusement intégré à la catégorie hors-médias dans les chiffres de France Pub Irep, représenterait 0,4 % des investissements de cette catégorie. Ce résultat estampillé Internet ne prend donc pas en compte les actions de marketing online qui selon l'UFMD (Union française du marketing direct) pèseraient au moins 1,5 % du marché du marketing direct en France. On notera également qu'au cours des derniers mois, le support Internet s'est fortement déployé dans d'autres secteurs d'activité scrutés par ce baromètre, comme l'événementiel ou les relations publiques. Pas facile d'être évalué quand on est polymorphe.