"On
aurait pu fabriquer des catalogues papier, mais on
a fait un site" : Laurent Clementz, fondateur
de Clementz & Associés, n'a pas cherché
d'autre support que l'Internet pour la vente à
distance de ses étiquettes et de ses appareils
de contrôle. Etat de l'art après deux
ans d'activité : le site GreenLabel.com - en
partie dédié à la vente - génère
200.000 euros de chiffres d'affaire contre un investissement
initial de 20.000 euros. Une activité modestement
qualifiée de rentable par Laurent Clementz,
qui doit gérer la forte saisonnalité
de son métier de base, le service d'inventaire
pour professionels.
Sur un site
refait à neuf pendant la période estivale
2002, sa clientèle de professionels consulte
un catalogue de quarante produits, la totalité
de son offre. Plus de 400 directeurs de parc informatique,
des achats et des services généraux
auraient passé commande depuis le démarrage
de l'activité en l'an 2000. Les ordres d'achat
sont transmis par e-mail, par téléphone
ou par fax par une clientèle essentiellement
composées de PME-PMI.
Le responsable
de GreenLabel.com attribue l'efficacité de
son site à un bon référencement
et à l'utilisation des
liens commerciaux de Google notamment. "Leur
offre AdWords fonctionne très bien : son taux
de clic est de l'ordre de 2%, contre 1% en général".
Clementz s'était essayée elle-même
à l'exercice du référencement
avant de faire appel ("pour 7.600 euros) aux
services du prestataire Referencement.com.
Le
gérant de cette PME parisienne s'est fixé
comme objectif "de maintenir au moins le même
niveau d'audience", soit 4.500 visiteurs uniques
par mois selon la société. Il n'envisage
pas d'opérations de marketing direct, quil
juge trop chères pour de très faible
résultats : "On a même obtenu un
meilleur pourcentage de réponse par fax mailing",
affirme-t-il.
Installé
sur une activité stabilisée et qui mûrit
dans un marché de niche, Clementz & Associés
lorgne à présent vers de nouveaux secteurs.
Les places de marchés par exemple, même
si un premier essai ne fut pas concluant, GreenLabel
proposant "beaucoup trop de produits spécifiques
pour ces acteurs". A
venir également, l'ouverture à une clientèle
anglophone avec une traduction du site pour novembre
2002. Ce sera l'occasion pour GreenLabel de se doter
d'une fonction de paiement en ligne.