Cotée au Nasdaq depuis
décembre 1999, Freemarkets, place de marché
spécialisée en e-Sourcing, compte pour
clients plusieurs multinationales (BP, H.J.
Heinz, Valeo, Compaq, HP, Carrier, etc.). A l'aide de
son éventail d'outils d'aide à la décision,
de solutions technologiques et de logiciels, FreeMarkets
accompagne ces compagnies dans leurs processus d'achat
en ligne. Ayant atteint le point mort au deuxième
trimestre, La société vise désormais
la rentabilité annuelle, qui lui permettrait
sans doute d'améliorer son cours de Bourse (-78 %
depuis le début de l'année). Philippe
Gastineau, directeur général France, détaille
les caractéristiques de FreeMarkets.
Le nombre
de clients et de fournisseurs "Nous répertorions
130 clients actifs, uniquement des grands comptes comme
Hewlett-Packard, Compaq, Shell, British Petroleum, Valeo,
Faurecia, etc. Ces entreprises réalisent un minimum
d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel.
Afin de répondre à l'ensemble de leurs
demandes, nous avons répertorié 150.000
fournisseurs potentiels et, parmi eux, 21.000 ont déjà
participé au moins une fois à l'une de
nos transactions. La sélection des fournisseurs
se fait soit sur une liste imposée par le client,
soit en puisant dans notre base de données et
par processus de qualification en plusieurs étapes.
Quoi qu'il en soit, la validation finale est toujours
du ressort du client."
Les volumes et les achats
"Depuis la création de Freemarkets, 40 milliards
de dollars de volume d'achat ont été traités.
Sur ce montant, 8 milliards d'économies ont été
réalisées, soit une moyenne de 18%. Les entreprises
qui collaborent avec FreeMarkets sont des sociétés
qui ont des besoins en achat complexes, tant par la technicité,
l'étendue géographique que l'aspect opérationnel.
Nous gérons tous types d'achats, production et hors
production, et avons répertorié plus de 200
segments d'achats sur lesquels nous avons l'expertise. Néanmoins,
malgré la très grande variété
d'entreprises clients, elles ont souvent des segments d'achat
communs (fournitures de bureau, etc.)."
Les
outils "A mesure
que nos clients adoptent notre solution comme un standard
pour leurs achats, nous avons développé
de nouvelles offres qui viennent s'ajouter à
notre service "Full Source", notre solution
globale d'e-sourcing qui s'adresse aux achats tactiques.
Nos nouveaux produits permettent à nos clients
de gérer eux-mêmes leur base de fournisseurs
et la compétition. L'objectif est de permettre
à nos clients d'utiliser la plate-forme comme
un self-service. Pour autant, nous continuons à
les soutenir en leur proposant différents outils.
Ainsi notre offre "Spend Visibility" est une
solution logicielle qui aide l'entreprise à collecter
des données, les analyser et les filtrer afin
de définir quelles sont les priorités.
L'offre "Savings Implementation" permet, elle,
d'accompagner le client dans sa recherche de nouveaux
fournisseurs dans des pays à moindre coût
et dans la qualification de ces nouveaux fournisseurs.
Enfin, nous venons de développer une offre de
formation pour nos clients."
Le business
model "FreeMarkets multiplie les services proposés
à ses clients et pour chaque offre, le mode de
rémunération est différent. Cela
va de la licence pour la technologie, aux honoraires
pour la formation, en passant par des rémunérations
mixtes en fonction des volumes, de la complexité
et du type de projet. Notre rémunération
varie vraiment en fonction du besoin du client."
La rentabilité
"Nous avons atteint le point
mort au deuxième trimestre avec un chiffre
d'affaires de 47,4 millions de dollars, en hausse de 19%
par rapport à la même période en 2001.
Nous enregistrons un revenu avant impôt de 106.000 dollars
et avons dégagé un cash-flow
positif de 5,8 millions de dollars. De mars à juin,
notre perte nette n'est plus que de 87.000 dollars, contre
240,8 millions au deuxième trimestre 2001. Notre objectif
de chiffre d'affaires pour l'année en cours est de
180-184 millions de dollars, contre 159 millions en 2001.
Bien entendu, cela s'accompagnera de la rentabilité
en bottom line."
Le développement
international "Nous
sommes présents dans quatorze pays sur cinq continents.
Nous cherchons à être présents là
où ça fait sens et là où
nous sommes susceptibles de trouver des fournisseurs
intéressants pour nos clients. D'une manière
générale, nous nous développons
par croissance interne. Jusqu'à présent,
FreeMarkets a procédé à très
peu d'acquisitions."
La vision
du secteur des places de marché "La
finalité d'une place de marché est d'apporter
une valeur ajoutée explicite aux clients ainsi
qu'un retour sur investissement à court terme.
Pour notre part, nous garantissons à nos clients
un ROI en quelques mois, ce qui n'est souvent pas le
cas d'autres types de solution comme le e-procurement..."
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