Comme dans le B to C,
les campagnes d'e-mails marketing B to B doivent
obéir à un certain nombre de règles
pour augmenter leurs performances. En tête de
ces principes de base : obtenir l'accord préalable
du destinataire de l'e-mail. Le fameux "permission
marketing" se retrouve haut placé dans les
conclusions de la nouvelle enquête Harte-Hanks
réalisée à partir de 700 campagnes
d'e-mailing B to B menées aux Etats-Unis
entre août 2001 et août 2002.
Selon
cette étude, le niveau de performance des campagnes
B to B en premier lieu du sujet de l'opération.
En moyenne le taux
de clics (nombre de personnes distinctes ayant cliqué
au moins un fois sur le mail divisé par le nombre
de messages ouverts) d'une campagne d'e-mailing B to B
se situe entre 1 à 2 %. Mais celui-ci peut
atteindre des pics de 25 %, en particulier pour les
campagnes de marketing générale. Les campagnes
de promotion affichent pour leur part des pointes de
10,3 %.
Taux
de clics des différentes sorte de campagnes
d'e-mailing B to B aux Etats-Unis
(août
2001-août 2002)
|
Objet de la campagne
|
Taux de clic moyen
|
Taux de clic le plus élevé
|
Taux de clic le plus bas
|
Marketing
général |
1,3
%
|
25
%
|
0,2
%
|
Recherche
de marché |
4,1
%
|
21
%
|
0,5
%
|
Promotion
|
1,7
%
|
10,3
%
|
0,1
%
|
Invitation
à un séminaire offline |
1
%
|
9,2
%
|
0,1
%
|
Offre
d'inscription |
1,4
%
|
3,8
%
|
0,1
%
|
Invitation
à un séminaire online |
1
%
|
3,6
%
|
0
%
|
Source
: Harte-Hanks
Indépendamment du
sujet de la campagne, Harte-Hanks a réussi à
isoler quelques pratiques permettant d'améliorer
de manière conséquente le taux de réponse.
L'une des premières consiste à associer
l'e-mailing au télémarketing ou à
une relance par courrier électronique. Une démarche
qui témoigne du suivi de la relation client et
qui peut faire permettre au taux de clics de passer
la barre des 5 %. Lors de campagnes où télémarketing
et mailing "papier" sont associés,
les taux de réponses peuvent ainsi atteindre
de 5 à 15 %.
Autre élément
d'importance : la personnalisation du message en
fonction du poste du destinataire. Selon Harte-Hanks,
envoyer un contenu différent aux directeurs commerciaux,
marketing et généraux augmente le taux
de réponse. Selon cette même logique, le
sujet du courrier électronique est également
très sensible. Celui-ci doit absolument décrive
le contenu du mail, seul moyen de créer une relation
de confiance avec le destinataire.
Autre élément
à prendre en compte : le nombre d'e-mails
reçus ayant tendance à se développer,
le temps de lecture consacré à chacun
diminue. Pour augmenter le taux de réponse, la
clarté du message est donc primordiale et les
moyens pour y répondre doivent être évidents.
Le destinataire ne doit pas chercher trop longtemps
la manière de répondre à l'offre
ou de se documenter à son sujet. Sur ce plan,
la mise en page compte d'ailleurs tout autant que le
message. L'étude
indique que l'expéditeur doit de préférence
être une personne physique et non une entreprise.
Les adresses mails génériques sont, de
préférence, à bannir. De même,
il est vital de donner les moyens aux destinataires
de se désabonner facilement.
Les liens vers des pages
Web spécifiques, directement en relation avec
le contenu du mail, suscitent également un meilleur
taux de transformation. Mieux vaut donc éviter
de renvoyer l'internaute vers la page d'accueil du site.
Un exercice déboussollant pour le prospect. En
revanche, Harte-Hanks ne tranche pas entre le format
texte et le format HTML. Pour la société
spécialisée dans le marketing direct,
l'important réside davantage dans le bon ciblage
du message, sa clarté, la facilité d'y
répondre et les possibilités de se désabonner.
Quant à la fréquence idéale des
envois, Harte-Hanks constate qu'elle a baissé
depuis un an, en passant de deux messages par semaine
à deux par mois. L'effet de la saturation ?
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