Pour y parvenir, le Club a adopté une politique commerciale un peu plus offensive, en proposant notamment, des offres spéciales, spécifiques à Internet. Une voie sur laquelle le Club Français du Vin s'engage toutefois avec prudence. "Nos coûts de recrutement doivent tout de même demeurer acceptables", insiste la direction de Club. Il n'est donc pas question d'entamer les marges de la société, fusse-t-il pour conquérir une nouvelle clientèle. D'ailleurs, pour accroître ses ventes, le Club de vin ne compte pas seulement sur les nouveaux venus, mais également sur la fidélité des anciens.

Pour les inciter à venir sur le site et à commander, celui-ci s'est doté d'une newsletter, dont le premier exemplaire sera expédié fin octobre aux quelques 4 à 5 000 inscrits. Un outil dont le Club de vin compte se servir pour renforcer le liens avec ses adhérents. "Ces newsletters seront au nombre de six et seront envoyées dans l'intervalle de temps qui sépare chaque expédition de notre revue l'étiquette", précise Bernard Rossillon. Un dispositif de fidélisation complété par la possibilité de gérer en ligne les points cadeaux attribués à chaque commande effectuée et d'imprimer chaque fiche de dégustation.

Dans son ensemble, ces transformations mise en oeuvre par Net Group semblent avoir été plutôt bien accueillies puisque les connexions sur le site seraient passées de 5.000 à 6.000 par mois. Mais la direction reste très réaliste sur le potentiel du site en France. "Aujourd'hui, celui-ci ne représente que 1% de notre chiffre d'affaires qui en 2002 devrait atteindre 12 millions d'euros avec la Suisse et l'Allemagne, admet Bernard Roussillon. En revanche, nous nourissons beaucoup d'espoirs sur le site allemand que nous sommes en train de préparer avec Net Group. L'achat en ligne est là-bas beaucoup plus développé", ajoute-t-il. Cette version allemande, encore en traduction, devrait d'ailleurs mettre davantage l'accent sur la vente en ligne que le site français, davantage construit autour du conseil.