Changement de nom mais pas
de modèle pour l'agence interactive Tribal DDB,
qui devient Rapp Digital et se rapproche ainsi de l'entité
Rapp Collins, autre filiale du groupe DDB France et
spécialisée dans le marketing relationnel
offline. "Le changement de nom reflète ce
que nous observons depuis deux ans et demi, c'est-à-dire
qu'Internet n'est pas un métier mais plutôt
un outil au service du marketing relationnel, explique
Xavier Romatet, PDG de Rapp Digital et de Rapp Collins.
Il était donc naturel que notre marque se rapproche
de celle de Rapp Collins. Pour autant, cela ne signifie
pas qu'il y a fusion entre les deux entités."
La
santé financière des deux équipes
étant suffisamment bonne, elles gardent toutes
deux leur indépendance. Rapp Digital, 35 personnes,
prévoit de faire 3,5 millions d'euros de marge
brute et d'enregistrer un résultat positif en
2002 tandis que Rapp Collins, 110 personnes, vise une
marge brute de 13 millions d'euros. "Chacun a sa
spécificité et son savoir-faire mais comme
un quart des clients de Rapp Collins font aussi appel
à Rapp Digital, il nous a semblé opportun
de passer sous marque commune pour que ce soit plus
simple pour les clients et pour le marché",
affirme Xavier Romatet. En changeant de nom, Tribal
DDB se conforme aussi à la tendance globale du
groupe puisque d'autres entités Rapp Digital
existent déjà dans le monde et se présentent
comme "l'extension dans le cyberespace" de
Rapp Collins.
Côté activité,
le nouveau Rapp Digital mise sur la qualité de
ses outils pour convaincre les annonceurs de faire appel
à eux pour leurs campagnes de communication.
On peut notamment citer l'outil "Manager",
qui permet de piloter au plus près les campagnes
de marketing via une interface en ligne qui affiche
en temps réel les résultats de l'opération
et permet d'intervenir pour améliorer les performances.
Parmi les clients de Rapp Digital figurent Bouygues,
Noos ou encore Casino.
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