L'heure est à la restructuration. Au premier semestre 2001, SQLI a réalisé un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros, en progression de 8,6 % par rapport à l'année dernière. Le résultat d'exploitation s'améliore mais reste négatif, à 2,2 millions d'euros, tandis que le résultat net part du groupe, après survaleurs, s'inscrit à 2,7 millions d'euros, contre 3,6 millions au premier semestre 2001. Ces chiffres, bien qu'en amélioration, restent en-deçà des prévisions du début d'année : "une croissance interne supérieure à 15 % avec un retour à une rentabilité opérationnelle positive."

Même si ces résultats ne reflètent qu'une moitié d'exercice, la conjoncture difficile rend peu probable le respect des projections initiales. Et ce, d'autant plus que SQLI doit faire face, selon ses aveux, à une concurrence accrue et à une tension sur les prix non négligeable (de l'ordre de 15 %). Face à cette situation, décision a été prise par la SSII de mener un plan de restructuration drastique sur les six derniers mois de l'année.

SQLI va procéder à une réduction de 12,5 % de ses effectifs (85 personnes sur 673) et à une compression des strates hiérarchiques qui va se traduire par une hausse du taux de facturation de l'ensemble des collaborateurs. La SSII compte également fermer deux agences (Lille et Sophia Antipolis), tout en rationalisant les différents sites du groupe.

Grâce à l'ensemble de ces mesures, la société espère démarrer l'année 2003 avec un point mort abaissé de 16 % à 42 millions d'euros (contre 50 millions début 2002). Côté au Nouveau Marché, SQLI a terminé hier sur un gain de +7,50 %, à 0,43 euro. La veille, le titre avait plongé de -26,53 %. Depuis le début de l'année, l'action de la SSII a perdu -65,32 %.