Pour la huitième
édition de Capital-IT, rendez-vous semestriel
incontournable pour les sociétés de capital-risque en
quête de nouveaux projets, la tendance est à
nouveau très nettement aux société
de software et aux biotechs. 128 dossiers de candidature
ont été déposés pour cette
édition, ramenés à une "short-list
des "Best
40's"
(qui sont en réalité 35 pour cette édition).
Hormis un projet de soutien scolaire en ligne (Alecole,
fondée en septembre 2000 par Patrice
Magnard) et un dossier "média"
dans le domaine des jeux vidéo et produits interactifs
à destination des enfants, Internet y est assez
peu présent.
Certes,
on le retrouve en marge de plusieurs projets "télécoms"
marqués téléphonie mobile, dans
les projets software pour de l'intégration ou
de l'infrastructure mais la situation est bien différente
de l'édition 2000 de Capital-IT où le
secteur "médias" représentait près de 33% des projets
sélectionnés. L'édition
Capital-IT 8 est trustée par le software (46 %
des dossiers déposés) mais aussi par les
biotechnologies (23 %), un domaine sur lequel Capital-IT
souhaite encore monter en puissance, comme le montre
sa baseline ("Life Sciences").
Côté financement,
54 % des sociétés retenues pour cette
édition sont à la recherche d'un capital
d'amorçage. Elles sont 23 % à souhaiter
un premier tour de financement et autant pour un second
tour. Le montant moyen recherché par ces entreprises
est de 1,8 million d'euros et, selon un communiqué
de présentation de l'édition d'automne
de Capital-IT, sept sociétés sélectionnées sont déjà
les lauréates du concours national d'aide à la création
d'entreprises de technologies innovantes du ministère
délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies.
Enfin, on notera une présence écrasante
des projets français (29 des 35 projets retenus
en short-list).
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