Il apparaît que le taux de présence globale des institutions culturelles est en augmentation par rapport à 2001, alors que la précédente étude indiquait une légère diminution de ce taux. Cette année, 92 % des acteurs culturels sont présents sur Internet, soit en disposant d'un site propre opérationnel, soit en étant hébergés sur un site tiers.

Le secteur musical affiche le plus fort taux de présence et de visibilité sur Internet : 91 % des entreprises du secteur interrogées disposent de leur propre site. Derrière ce secteur phare, d'autres filières affichent cette année une forte progression. C'est le cas du secteur du théâtre, de la danse et des spectacles. Dans cette famille, le taux de sites propres passe de 56 % à 90 % en un an. Dans la catégorie architecture, archives et patrimoine, le taux passe, lui, de 52 % à 73 %. La progression est aussi sensible dans le monde du livre (de 65 % à 83 %). Les sites consacrés aux arts plastiques et au marché de l'art sont en revanche en régression.

L'étude note une certaine maturité Internet de la part des acteurs du secteur culturel qui se sont recentrés sur leur "coeur de métier" dans leur présence en ligne. Conséquence logique : les sites ont développé leur graphismes, l'esthétisme, leur ergonomie et leurs contenus. Cependant, note Ernst & Young, des lacunes subsistent, comme la sobriété de certains contenus (informations institutionnelles, renseignements pratiques) ou l'abandon d'applications multimédias en ligne. L'enquête indique que seuls 42 % des sites culturels proposent une offre commerciale.