Les réseaux Wi-Fi avaient
dans un premier temps été écartés par
les sénateurs américains du débat
concernant l'accès Internet à haut débit
dans les zones rurales et les petites agglomérations.
Seuls les accès par le câble et l'ADSL
étaient pris en compte dans la discussion. Suite
à l'initiative de deux sénateurs, la technologie
Wi-Fi sera une alternative dans le développement
de l'accès haut débit.
Les
deux sénateurs américains, Barbara Boxer
et George Allen, souhaitaient que les réseaux
Wi-Fi soient ajoutés aux débats parlementaires
et avaient demandé, la semaine dernière,
à la Federal Communications Commission (FCC)
qu'elle autorise un nouveau spectre hertzien complémentaire.
Cela permettrait à un plus grand nombre d'habitants
d'avoir accès au réseau à haut
débit. En effet, dans
les secteurs ruraux et les petites villes, le
nombre d'abonnés n'est pas assez important pour justifier
le coût élevé du développement
des réseaux filaires dans ces secteurs. Une problématique
que l'on voit commencer à poindre en France
Le projet de
loi proposerait l'utilisation d'une fréquence
complémentaire pour des
réseaux sans fil à longue portée plus puissants et bien
meilleur marché. Il établirait "les règles
du jeu" dans le lancement des réseaux Wi-Fi,
afin d'éviter des problèmes d'interférence
dans les transmissions, notamment avec l'armée
américaine.
Cette législation renforcera,
d'après le sénateur Allen, la confiance
des consommateurs, des investisseurs et des entrepreneurs
dans les secteurs des télécommunications et des nouvelles
technologies. Le sénateur a même fait état
de calculs selon lesquels l'augmentation des points
d'accès et de la rapidité des connections
entrainerait une relance de la croissance dans ces secteurs...
et une augmentation du PIB de 500 milliards de dollars
par an jusqu'en 2006.
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