DoubleClick, fournisseur de solutions technologiques dans le domaine du marketing, a publié son rapport trimestriel concernant l'utilisation des Ad Server en France. Un rapport qui permet de connaître les dernières tendances en matière d'e-pub. L'étude se base sur 136 milliards de publicités servies par plusieurs milliers de clients français via les outils DoubleClick d'Ad Serving (Dart principalement) au cours du premier trimestre.

Il en ressort que plus de 28 % des publicités sont désormais dotées de rich media (publicités dynamiques, pop-ups, Flash...). Un score de 11 points supérieur par rapport à celui atteint au premier trimestre 2002 (17,3 %). Une progression qui semble se poursuivre puisque DoubleClick estime dans son rapport que l'utilisation du rich media augmente de 10 % par trimestre. In fine, le rich media pourrait concerner environ 40 % des publicités en ligne d'ici la fin de l'année.

Le recours au rich media permet aux annonceurs de mettre en oeuvre des publicités plus innovantes et plus animées. Un potentiel qui a pour effet d'impacter plus fortement le comportement des internates après exposition à la campagne. Selon le rapport DoubleClick, le taux d'activité post-contact par contact (c'est-à-dire l'influence de la publicité sur le comportement de l'internaute après exposition) est de 0,78 % pour une publicité rich media, contre 0,41 % pour une publicité classique.

DoubleClick a par ailleurs étudié les types de formats publicitaires servis par ses Ad Server pour le marché français. Premier constat : une très grande diversité des tailles de bannières avec plus de 10 000 formats répertoriés. L'étude souligne cependant qu'une baisse de 8 % du nombre de formats en exploitation a été enregistrée au cours du premier trimestre.

Malgré cette grande diversité , il apparaît qu'environ 70 % des publicités servies répondent aux standards de l'IAB. La bannière classique (468x60 pixels) représente près de la moitié (46,7 %) des publicités gérées par les Ad Server de DoubleClick. Vient ensuite le skyscraper (120x600 pixels) avec 6,9 % des impressions. A noter que le skyscraper (120x600 ou 160x600 pixels) et le billboard (rectangle de 336x280 ou de 300x250 pixels) sont les formats dont la croissance est la plus rapide.

Enfin, le rapport de DoubleClick définit les heures de prime-time sur Internet en se basant sur le nombre de clics enregistrés heure par heure. Selon l'étude, la période de pointe sur le Net correspond aux heures de travail avec un pic entre midi et le début de l'après-midi (c'est-à-dire durant la pause déjeuner). On observe ensuite une baisse graduelle du volume de clics jusqu'à un nouveau pic aux alentours de minuit. Curieux, non ?