Echanges de bons procédés :
la technologie de Boursorama sur Investir.fr et le contenu
d'Investir.fr sur Boursorama... Voici les termes du nouvel
que viennent de signer les deux sites d'information boursière
(et de vourtage pour Boursorama). "Il s'agit d'un échange
de compétences, explique Denis Lantoine, rédacteur en
chef d'Investir.fr: Boursorama nous fournit sa technologie
et le flux de cotation tandis qu'une partie de notre contenu
est repris dans les pages de Boursorama, à la fois en
accès gratuit et dans l'accès payant dédié
aux clients de l'activité
de courtage." A cela s'ajoute un contrat économique,
Boursorama facturant un supplément pour sa prestation.
Cet
échange de compétence permet d'un côté
à Investir.fr de se décharger de la gestion
technique des flux boursiers et de leur hébergement.
Ce type de partenariat n'est pas une nouveauté
pour Boursorama puisqu'il est déjà prestataire
en marque blanche pour d'autres sites. Il gère
notamment l'espace boursier de TF1.fr et Club-Internet.
D'un autre côté,
Boursorama enrichit son offre de contenus (AFP, Reuters,
AOF, Dow Jones, Day by Day, etc.).
Le site d'information boursière
dispose d'une rédaction de deux personnes mais
compte sur ses fournisseurs de contenus pour suggérer
des investissements. "Nous nous refusons à
donner nous-mêmes des conseils et préfèrons
laisser des signatures reconnues le faire à notre
place", souligne Charles Morane, directeur général
de Boursorama. C'est la raison du choix d'Investir.fr,
qui dispose d'une équipe rédactionnelle
dédiée de six personnes, adossée
à la rédaction d'Investir Hebdo, le magazine
papier (Groupe DI).
Cet accord a été
mis en oeuvre depuis une quinzaine de jours sur Investir.fr
et depuis mercredi sur Boursorama. Il s'agit pour l'instant
d'un accord purement commercial et technique mais qui
pourrait évoluer dans le temps. "C'est un partenariat
important entre deux sites qui ont une légitimité forte,
affirme François-Xavier Pietri, directeur général des
rédactions à Investir. Cet accord de long terme pourrait
être développé dans le futur, même s'il n'est aucunement
question d'envisager une prise de participation capitalistique
dans un sens ou dans l'autre." De toute façon,
aucune piste d'évolution n'a encore été
évoquée.
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