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Pascal Pierrey (iContenus 2003) : "Les marques veulent du contenu multi-canal"
L'organisateur du salon dédié aux contenus interactifs et plurimédias identifie les grandes tendances actuelles du marché.  (Mardi 17 juin 2003)
         
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iContenus 2003

Pour sa troisième édition annuelle, le salon iContenus [dont Benchmark Group, éditeur du JDN est partenaire] ouvre ses portes mardi 17 juin au Palais des Congrès de Paris. Quatre-vingt exposants sont attendus et une vingtaine de conférences en accès gratuit sur les contenus interactifs et plurimédias ont été programmées au cours du salon, qui s'achève le 19 juin. A cette occasion, Pascal Pierrey, directeur de l'agence Press Intelligence en charge de l'organisation du salon, présente un annuaire des prestataires de contenus en ligne.

JDN. Quelles sont les grandes tendances qui se dégagent cette année à iContenus?
Pascal Pierrey. Les contenus mobiles font l'objet d'une attention particulière, compte tenu des développements du multimédia mais aussi les kiosques sur les mobiles (SMS...). Logiquement, les éditeurs se montrent intéressés par la production de contenus moyennant une rémunération assurée en contrepartie. Deuxième grande tendance qui se dégage : la prédominance des contenus de communication liés aux marques dans une perspective de marketing direct. Les prestataires se concentrent du sur-mesure à destination des marques. Cette année, pour la première fois, nous sommes associés au salon professionnel de l'information numérique i-expo. Les années précédentes, nous étions associés au salon Externaliser. Beaucoup de fournisseurs de contenus professionnels spécialisés dans la clientèle intranet qui avaient exposé l'année dernière sur iContenus sont passés sur le salon i-expo. Du coup, nous nous sommes recentrés sur le domaine du marketing et de la communication. Mais, c'est un positionnement qui a sa place sur le marché. Les entreprises et les marques ne se posent plus la question s'il faut y aller ou pas. Maintenant, il faut mettre en oeuvre les politiques.

Peut-on parler de marché structuré pour le contenu en ligne ?
Non, le marché n'a pas encore atteint sa maturité. Son champ d'activité reste compliqué à définir. Cette année, nous avons pris deux initiatives pour tenter d'éclaircir l'horizon : nous avons publié un annuaire des prestataires iContenus (disponible sur le site du salon) et nous allons présenter une étude sur ce marché. L'annuaire répertorie 560 prestataires, que l'on peut regrouper en deux grandes familles : les détenteurs de droits et les agences de contenus qui misent sur le sur-mesure. La dimension technologique n'est pas déterminante : les solutions clé en main évitent les complications et il est entendu que les prestataires parient sur une approche multi-canal. L'important étant de recruter des clients de manière transvervale sur le Web, le mobile, l'e-mailing, etc.

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Comment rentabliser le contenu en ligne pour un éditeur ou une marque cliente ?
Je vois deux grandes façons : le Web payant (le consommateur achète le contenu ou le service, comme les logos et sonneries à télécharger sur les mobiles) et la vente de contenu à des marques. Nous sommes dans une situation paradoxale où les marchés de l'Internet et des mobiles se développent mais, à côté, la confiance que les marques portent à ces supports reste limitée.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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