E-Commerce
Orbitz épargné par la loi antitrust
Le portail de réservation de voyages en ligne, détenu par les principales compagnies aériennes américaines, a été blanchi de toute accusation au terme de l'enquête du département antitrust de la justice américaine.  (Mardi 5 août 2003)
         
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La division antitrust du département américain de la Justice a conclu, au terme d'une longue procédure d'investigation, que les activités de l'agence de voyages en ligne Orbitz ne relevaient pas de pratiques anti-concurrentielles. R. Hewitt Pate, chef de la division antitrust et assistant de l'avocat général dans cette affaire, a déclaré que "le joint-venture Orbitz n'a pas amoindri la concurrence ni causé de dommages aux voyageurs aériens". Une décision fortement critiquée par les agences de voyages en ligne, dans un marché difficile et concentré.

Le principal motif d'accusation contre le portail de réservation en ligne, lancé en juin 2001 par United Airlines, American Airlines, Delta Airlines, Northwest Airlines et Continental Airlines, est une clause interdisant à ces compagnies de vendre leurs billets les moins chers sur d'autre sites, s'ils ne sont pas aussi sur Orbitz. Les critiques affirment que cette clause conférerait au portail un avantage concurrentiel injuste et serait dommageable aux consommateurs.

Or, la division antitrust a finalement conclu que celle-ci n'avait pas entraîné de hausse des tarifs, ni procuré une position dominante à Orbitz. Elle relève d'ailleurs dans son communiqué que, depuis le lancement du site, les prix moyens ont baissé, et que par ailleurs les compagnies continuent de se livrer à une concurrence féroce sur leurs sites Internet respectifs.

D'autres observations sont avancées par la division antitrust pour appuyer sa décision et démontrer que la concurrence joue à plein dans le secteur aérien. Premièrement, l'arrivée des compagnies low-cost, telles Southwest et Jet Blue, qui ne sont pas partenaires du portail et cherchent à proposer les meilleurs tarifs. Deuxièmement, la croissance des sites concurrents, comme Travelocity et Expedia, qui offrent de nombreux tarifs spéciaux.

Qualifiée de "grande victoire" par le PDG de Orbitz, cette décision fait beaucoup moins sourire l'association représentant les voyagistes qui a promis de ne pas abandonner la lutte. En effet, ceux-ci sont directement touchés par la désintermédiation qu'entraîne la réservation directe sur les systèmes connectées aux compagnies aériennes.

En revanche, le diffuseur d'offres de voyages Sabre, qui possède Travelocity, s'est montré plus mesuré dans sa réaction. En effet, il vient de signer des accords avec les compagnies lui permettant d'obtenir les mêmes tarifs que ceux qui sont disponibles sur Orbitz.

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Orbitz souhaite entrer en Bourse, mais pour le moment aucune date n'est avancée par le consortium. Le portail, qui donne accès aux offres spéciales de 42 compagnies aériennes, a fait peau neuve à la fin du mois de juillet. Le site propose également des réservations d'hôtel, de croisières, des locations de voiture et des voyages packagés.

[Rédaction, JDNet]
 
 
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