E-Commerce
Musique en ligne : VirginMega courtise les labels indépendants
Le service de téléchargement a conclu un accord cadre avec les représentants des labels indépendants et mise sur la diversité de son offre pour attirer les internautes.  (Jeudi 6 novembre 2003)
         
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Virginmega.fr
Deux organisations professionnelles représentant les producteurs français indépendants, la SPPF (Société civile des Producteurs de Phonogrammes en France) et l'UPFI (Union des Producteurs phonographiques Français Indépendants), ont conclu fin octobre un protocole d'accord avec VirginMega. Lui-même indépendant, challenger de la distribution musicale en ligne en France, le service de téléchargement payant VirginMega mise ainsi sur la diversité de son catalogue afin de s'imposer face à ses concurrents comme e-Compil ou la Fnac.

Le protocole d'accord conclu entre VirginMega, la SPPF et l'UPFI fixe le cadre des négociations qui vont suivre individuellement avec l'ensemble des labels. "Il était important pour nous d'avoir un accord cadre avec les représentants de l'ensemble de la production indépendante, pour donner un signal fort à la fois aux internautes et aux labels, précise Jean-Noël Reinhart, président de VirginMega. Suite à cela, nous allons définir les conditions commerciales ".

Par cet accord, la SPPF et l'UPFI s'engagent à faire des efforts "pour inciter les producteurs à conclure le contrat type de distribution élaboré conjointement avec VirginMega", comme ils l'indiquent dans un communiqué. Un contrat qui identifie VirginMega comme un distributeur de musique, et non un diffuseur (qui doit verser des droits de diffusion). "Cette confusion est un problème que nous avons rencontré au moment du lancement du site, explique Jean-Noël Reinhart. Or, notre relation avec les producteurs n'est pas différente de celle que nous entretenons dans le monde physique. Nous restons un distributeur."

L'apport des catalogues provenant des labels indépendants devrait permettre au site d'accueillir environ 20.000 titres, selon son président, qui prévoit une offre globale de 50.000 titres à la fin novembre. Par ailleurs, la société affirme avoir "fini ses discussions" avec les deux majors qui manquaient à son répertoire (Sony et BMG), et être en mesure de signer les contrats avant la fin de l'année, ce qui lui permettra d'atteindre, selon lui, "une exhaustivité unique sur le marché".

Parallèlement, Jean-Noël Reinhart indique que les ventes ont commencé à "décoller", mais se refuse à en révéler les chiffres exacts. "Le nombre actuel de téléchargements quotidiens est dix fois supérieur à celui d'il y a six mois, se contente-t-il de préciser. Avant le début de notre campagne de communication sur le jeu Virgin Connection, l'audience s'élevait à 200.000 visiteurs uniques par mois. Avec la campagne, elle est multipliée par quatre ou cinq." Le jeu-concours Virgin Connection 2, développé par RnD, propose aux utilisateurs de parrainer le plus grand nombre possible d'internautes pour gagner la dotation. La campagne de communication qui accompagne le jeu, conçue par l'agence Fuse, est relayée par les magasins de l'enseigne et déclinée en radio (Europe 2), en ligne (Yahoo, Tiscali, Myamiz…) et hors-média (SMS SFR). Lors de sa première édition, en avril 2003, le jeu aurait généré 15.000 inscriptions en trois semaines.

Hormis ce type de campagne événementielle, VirginMega ne communique pas. "Nous attendions d'avoir un catalogue plus étoffé. Sinon, les internautes seraient déçus et ne reviendraient pas", explique la direction.VirginMega, qui propose aussi le téléchargement de films (avec Moviesystem), de jeux vidéo et de logos-sonneries, réalise entre 60 et 70% de son activité (en valeur et en trafic) avec la musique.

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Virginmega.fr

Pour Jean-Noël Reinhart, le fait d'être une plate-forme indépendante de ses fournisseurs est un avantage précieux qui va lui permettre de se développer sur ce marché. "Nous sommes libres de constituer notre offre, et nous pouvons l'adapter au marché français, très demandeur en chansons françaises. Travailler avec une plate-forme européenne comme OD2 signifie accepter un certain nombre de contraintes, liées aux prix et à l'offre. Par ailleurs, adossés à notre réseau de magasins physiques, nous pouvons faire des promotions croisées". L'indépendance est érigée en mode de fonctionnement chez Virgin où chaque filiale déploie la stratégie la plus adaptée à son marché national. Ainsi, en Grande-Bretagne par exemple, Virgin travaille avec OD2...

[Raphaële Karayan, JDNet]
 
 
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