L'instut Idate et l'UDA (Union
des annonceurs) ont réalisé conjointement
une étude sur les usages des produits et services
de communication électronique (Use-IT) en se
basant sur une enquête faite à travers
1.500 interviews conduites par téléphone.
L'objectif était de connaître les attentes
actuelles des utilisateurs et d'étudier de manière
transversale les comportements des consommateurs face
au multi-équipement et au foisonnement actuel
de nouveaux services et fonctionnalités.
Les
TIC et le grand public
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Temps
passé à regarder la TV hertzienne
en fonction du type d'accès Internet
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Pas d'accès
Internet |
24
heures par semaine
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Bas débit |
20
heures par semaine
|
Haut débit |
19
heures par semaine
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Part
des TIC dans le budget ménage en fonction
de la CSP
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Employé
(100-150 € par mois) |
7,4
%
|
Profession intermédiaire
(150-200 €) |
5,9 %
|
Ouvrier (50-100 €) |
5,7 %
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Retraité
(50-100 €) |
5,1 %
|
Cadre et profession
libérale (150-200 €) |
4,8 %
|
Le
mode d'accès Internet
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N'envisage pas
d'acheter de PC |
50 %
des foyers
|
Sur
téléphone mobile (à la place
ou en plus) |
22
% des foyers
|
Par la TV |
11 %
des foyers
|
Source :
Idate/Use_IT. Octobre 2003
L'étude
a permis d'identifier trois profils types de consommateurs.
Une première population (50 % des personnes
interrogées) est encore relativement réfractaire
aux nouvelles technologies. Ce public n'envisage pas
encore d'acheter de PC. Une deuxième population
concerne les particuliers en train de s'équiper.
Ils représentent environ 25 % des personnes
interrogées. Enfin, un autre quart sont des personnes
multiéquipées. Ces foyers ont plutôt
de hauts revenus, possèdent en moyenne 1,8 téléphone
mobile et 40 % d'entre eux possèdent deux
téléviseurs ou plus (4 % ont plus
d'un lecteur DVD).
L'étude permet par
ailleurs de confirmer que l'accès Internet modifie
le comportement du public vis-à-vis de la télévision.
Les personnes connectées en haut débit
passent 19 heures par semaine devant les chaînes
hertziennes tandis que les non-connectés consacrent
24 heures de leur temps à la TV. En revanche,
la télévision payante ne subit pas de
déperdition.
Enfin, l'étude a
permis de souligner l'existence d'une véritable
demande de la part des individus pour des services de
vidéo à la demande. Selon l'enquête
de l'Idate, 66 % des foyers souhaiteraient des
horaires d'émissions TV à la carte et
55 % d'entre eux se déclarent prêts
à payer un abonnement pour cela (de l'ordre de
5 euros).
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