Finance.
la
société de capital-risque Innovacom, filiale
du groupe France Telecom, a finalisée la levée de son
fonds Innovacom 5. Celui-ci a été souscrit de manière
anticipée à hauteur de 120 millions d'euros, soit sa taille
maximale. Les principaux investisseurs sont l'américain
Harbourvest et le singapourien GIC SI. Un duo complété
par Access Partners, AGF Private Equity, CIC Finance,
Fonds Européen d'Investissement, Fonds de Promotion pour
le Capital-Risque 2000 et France Telecom. 60 % des engagements
ont eu lieu hors de France. Les investissements d'Innovacom
5 devraient se répartir à 75 % en Europe et 25 % en Amérique
du Nord.
Télécoms.
Le
groupe Avenir Télécom a publié
vendredi ses résultats consolidés sur
le premier trimestre 2003-2004 (de juillet à
septembre 2003). Sur ces trois derniers mois, son chiffre
d'affaires ressort à 108,8 millions d'euros,
en baisse de 24 % par rapport au même trimestre
de l'exercice précédent. Principale raison
de ce net recul : la quasi disparition des mobiles nus
à l'exportation. Cette activité a généré
6 millions d'euros sur ce trimestre contre 36 un an
plus tôt. La marge brute fléchit également
passant de 19,6 % à 18,4 % sur un an. En revanche,
le résultat d'exploitation reste stable à 3 millions
d'euros tandis que la rentabilité d'exploitation
passe de 2 % à 2,75 % pour un bénéfice net de
1,9 million d'euros en hausse de 26,7 %.
Le Net. Le GESTE, groupement des éditeurs de services en ligne, a tenu
sa dix-huitième assemblée générale le 13 novembre. Son
conseil d'administration a été renouvelé,
de même que son bureau, et Philippe Jannet (les Echos) a été réélu
président de l'association. Celle-ci a annoncé
le lancement du Prix Michel Colonna d'Istria, qui doit
"récompenser chaque année un projet ou une réalisation
en édition sur média électronique". Le concours
est ouvert à toute personne ayant une activité ou un
projet sur média électronique ou une initiative encourageant
l'édition sur média électronique.
Entreprise.
Le groupe IXO a publié un chiffre d'affaires
consolidé pour le premier semestre 2003 (clos
le 30 juin) de 46,9 millions d'euros en hausse de 7,5
% sur une année glissante. Une croissance tirée
essentiellement par le pôle commerce électronique
du groupe (TopAchat/Clust). Le chiffre d'affaires de
cette activité ressort en effet à 15,5
millions d'euros, en hausse de 32 % par rapport au premier
semestre 2002. En revanche, le résultat d'exploitation
fléchit nettement. Celui-ci ressort à
- 3,1 millions d'euros en baisse de 55 % sur un an en
raison principalement de la baisse de la diffusion et
des recettes publicitaires des magazines informatiques
du groupe. Conséquence : le groupe a décidé
d'adosser ses activités presse à un ou
plusieurs opérateurs du secteur et engagera très
prochainement un processus de sélection des différents
partenaires possibles.
Entreprise.
Regionsjob SAS, éditeur de sites de recherche
d'emploi en région détenu jusqu'à présent
par le groupe de presse Le Télégramme (majoritaire)
et par les dirigeants-fondateurs, a ouvert son capital
au Monde et au Nouvel Observateur. Tous deux détiennent
à présent 15 % du capital de l'éditeur
de sites d'emploi. Cette opération permettra
à ces deux groupes de presse de renforcer leur
présence dans le domaine de l'emploi sur le Web.
En janvier 2003, Le Monde, Le Nouvel Observateur et
Le Point avaient lancé Atouts cadres, une formule
relayant sur les sites web des trois journaux, les offres
d'emploi papier.
Le
Net. MédiasActu et Radios.fr, propriétaire
de ComfmPro, mettent en commun leurs contenus, les sites
RadioActu.com et ComfmPro.com gardant chacun leur propre
identité visuelle. Ce partenariat permet également
de changer de modèle économique, puisqu'une partie des
informations proposées seront payantes, sur la base
d'un abonnement (passeport), d'accès audiotels ou de
l'achat de codes pré-payés. MédiasActu assure la coordination
éditoriale des deux sites. L'ensemble des développements
ont été pris en charge par le groupe Les Argonautes.
Le
Net. Club Dial, club de loisirs propriété de Vivendi
Universal, a obtenu la fermeture du site dial.fr en
raison de l'utilisation de la marque Dial comme nom
de domaine. Dans un arrêt du 4 juillet 2003, le Tribunal
de Grande Instance de Paris a estimé que l'usage du
nom de domaine dial.fr représentait un risque de confusion
bien que le site ne propose pas directement de disques
à la vente. L'auteur du site dial.fr a été
condamné à verser 15 000 euros de dommages et
intérêts.
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