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Après son départ
du groupe Canal Plus en novembre 2000, Alain le Diberder,
ex-directeur des nouveaux programmes de la chaîne
cryptée, s'est concentré sur un nouveau
projet avec son frère Frédéric.
Baptisée Communication and Life in Virtual Environments
(CLVE), cette société anonyme, installée
dans la région grenobloise, a pour ambition de
développer une série de logiciels grand
public de gestion des réseaux relationnels. Une
catégorie de services que l'on regroupe dorénavant
sous l'étiquette "networking social".
Après
plus de deux ans de développement, LCVE compte
lancer une première version de sa solution baptisée
Confident à la fin du premier trimestre 2004.
Ce service sera proposé sur support mobile du
type Smartphone. "Nous travaillions avec les opérateurs
télécoms, qui sont les plus partenaires
les plus ouverts sur le sujet, explique Alain Le Diberder.
Ensuite, nous verrons
comment travailler avec les fabricants de terminaux
multimédias mobiles." Confident, dont les
fonctions se situent selon les mots d'Alain le Diberder
"entre le robot et le carnet d'adresses intelligent",
se penche sur l'organisation de la vie personnelle.
Mais Confident n'est qu'une étape. Pour étoffer
sa gamme de solutions, LCVE a développé
des outils de communauté virtuelle en 3D en collaboration
avec le Studio Artesia Interactive. Un choix qui n'est
pas très étonnant pour l'ancien animateur
du Deuxième Monde de Canal Plus. Sur le même
modèle, LCVE propose des univers virtuels en
3D dans lesquels peuvent évoluer les internautes
en visitant, par exemple, une galerie commerciale.
Pour le lancement de ce produit,
c'est la ville de Grenoble qui a servi de modèle
avec le projet "Grenoble 3D".
Selon Alain le Diberder, ces
univers peuvent devenir des outils de communication
efficaces pour les commerçants locaux mais aussi
pour les municipalités. Pour une collectivité,
l'acquisition de la plate-forme 3D coûte environ
400 000 euros, auxquels s'ajoutent 200 000
euros pour l'exploitation. LCVE
commence à jouer les VRP pour distribuer cette
solution. Mi-novembre, elle était ainsi présente
au salon professionnel "high tech" organisé
à Pau à l'occasion de l'inauguration du
projet Internet à très haut débit,
Pau Broadband Country.
Une stratégie commerciale
qui reste malgré tout timorée, faute de
moyens lourds. "En 2001, au lancement de LCVE,
nous recherchions quatre millions d'euros, mais les
conditions d'entrée des investisseurs dans notre
capital étaient exécrables. Du coup, nous
avons essayé de conserver le projet et de prendre
un minimum de risques." Pour le projet Confident,
seul un tiers des développpements prévus
ont finalement été réalisés.
L'effectif de la société se réduit
aux trois fondateurs, qui ont jusqu'ici davantage parié
sur leur réseau relationnel. Afin de passer à
la vitesse supérieure, LCVE souhaite retrouver
l'année prochaine un peu d'oxygène en
persuadant des investisseurs.
Fidèle à sa réputation d'agitateur
d'idées dans le monde des nouvelles technologies,
Alain le Diberder suit aujourd'hui avec attention les
nouveaux projets émergents. La télévision
sur ADSL intrigue notamment l'expert en nouvelles technologies.
"Cela me rappelle un projet que Canal Plus avait
dans les cartons en 2000 et que l'on avait baptisé
Very Local TV", se souvient-il.
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En revanche, Alain le Diberder
se montre plus sceptique sur le développement des
jeux vidéo massivement multi-joueurs, qui resteront
à ses yeux un marché de niche. "En
tant que consultant dans le monde des jeux vidéo,
je m'aperçois que l'on sconsacre trop d'attention
aux coûts de développement d'un côté
et que l'on néglige les coûts de maintenance
de l'autre, qui se révèlent pourtant importants."
Un message à Vivendi Universal Games ?
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