ENTREPRISES
Microsoft paie son dû à Bruxelles
L'éditeur de logiciels a versé les 497 millions d'euros que l'exécutif européen lui réclamait suite au jugement rendu en mars pour infraction aux règles de la concurrence. L'appel de cette décision est toujours en cours.   (05/07/2004)
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Microsoft a payé lundi 28 juin l'amende de 497 millions d'euros qui lui avait été imposée le 24 mars par l'exécutif bruxellois pour abus de position dominante. Cette amende est la plus forte jamais inflligée par la Commission européenne à une entreprise individuelle pour infraction aux règles de la concurrence.

La Commission européenne avait ordonné au géant de l'informatique de proposer une version de son système d'exploitation Windows ne comprenant pas Media Player, son logiciel de lecture des fichiers audio et vidéo. Ceci dans un délai de 90 jours. En outre, la firme de Bill Gates s'est vue imposer de divulguer à ses concurrents les informations nécessaires pour que leurs produits puissent "dialoguer" avec Windows.

Comme il l'avait annoncé lors de sa condamnation, Microsoft a déposé le 8 juin un recours devant la justice européenne. Le 25 juin, le groupe informatique demandait la suspension provisoire de l'application des remèdes exigés par la Commission. Malgré ces deux recours, Microsoft a décidé de payer son amende, en retour du geste de Bruxelles qui a accepté de geler provisoirement l'application des mesures conservatoires. Pour payer les 497 millions d'euros, le groupe de Bill gates a puisé dans sa trésorerie estimée à plus de 50 milliards de dollars.

En parallèle, Microsoft est en passe de régler la plupart des plaintes ouvertes par des consommateurs ou des collectivités aux Etats-Unis. La Cour d'appel de Washington a confirmé, jeudi 1er juillet, la validité de l'accord à l'amiable conclu entre le gouvernement américain et le groupe informatique, mettant ainsi fin à six années de bataille judiciare. Le Massachusetts, qui avait rejeté l'accord à l'amiable entériné en novembre 2002 par la juge de première instance, avait porté en 2003 l'affaire devant la Cour d'appel, le jugeant trop favorable à Microsoft.

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Aux termes de cet accord, valable pendant 5 ans, les fabricants d'ordinateurs doivent avoir plus de liberté pour configurer leurs machines et introduire des logiciels concurrents de ceux de Microsoft. Le groupe doit aussi fournir plus d'informations techniques sur Windows afin que les éditeurs de logiciels puissent concevoir des produits compatibles avec cette plate-forme. Aujourd'hui, pratiquement toutes les plaintes contre Microsoft sont réglées, saul celle déposée par Real Networks. Il reste également encore cinq plaintes de consommateurs.
 
 
Emilie LEVEQUE, JDN
 
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