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L'opérateur télécoms belge Belgacom vient de publier ses résultats pour le premier semestre, les premiers depuis son introduction en Bourse fin mars (cf article du 24/03/2004). Au 30 juin, il réalise un chiffre d'affaires de 2,75 milliards d'euros, en progression de 1,3 % par rapport au premier semestre 2003. En outre, il dégage un bénéfice net part du groupe de 506 millions d'euros, contre 456 millions d'euros à la même période l'an dernier. Quant à son bénéfice opérationnel avant amortissement, il s'établit à 1,23 milliard d'euros, en progression de 4,8 % par rapport aux 1,18 milliard d'euros sur les six premiers mois de l'année 2003. L'année s'engage donc bien pour le groupe belge, avec des résultats au-delà des estimations prévues.

En effet, si les analystes tablaient sur une progression de 0,4 % du chiffre d'affaires, le groupe parvient à faire progresser son activité de 1,3 % en un an. Une amélioration qui s'explique par l'augmentation de 1 % des revenus provenant des services de téléphonie fixe. Atteignant un peu plus de 1,5 milliard d'euros sur le premier semestre, ils sont tirés essentiellement par l'activité de FAI en haut débit et du "wholesale" (gros).

Belgacom a souligné que la voix fixe souffrait d'une forte concurrence de la migration vers le mobile et vers les nouveaux moyens de communicartion que sont l'e-mail, le chat ou les messageries instantannées.

Justement, la téléphonie mobile fait mieux, puisqu'elle progresse en un an de 3,4 %, générant sur la première partie de l'année 1,1 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Ceci en dépit d'une concurrence accrue, à la fois sur le segment professionnel et le segment grand public. Mais l'opérateur reste numéro un en Belgique, avec 52,2 % de part de marché en nombre de clients actifs, soit plus de 4,3 millions de clients.

En un an, l'opérateur a recruté 68.200 nouveaux clients, notamment en lançant des plans tarifaires spécifiques adaptés aux particuliers et aux professionnels. Le revenu moyen par abonné a augmenté de 2,4 % à 40,9 euros sur un an à fin juin.

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Après l'annulation de 70 % des actions propres décidée en août, Belgacom est aujourd'hui détenu à 55,3 % par l'Etat belge et à 41,1 % par le public. Le groupe ne détient plus en propre que 3,1 % du capital en actions et le personnel 0,5 %. Belgacom fait état d'une position financière nette "considérablement réduite", en comparaison avec la même période l'an dernier. Il évoque à ce sujet les rachats d'actions ordinaires effectués à la fin de l'année 2003 ainsi qu'en mars 2004. Et met l'accent sur le transfert du fonds de pension du personnel de Belgacom à l'Etat belge, réalisé à la fin de l'année dernière.

Au final, la direction de Belgacom est optimiste pour l'ensemble de l'exercice et table sur des résultats pour le second semestre en ligne avec les performances du premier.