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La France est de moins en moins compétitive sur le marché mondial des TIC, selon une récente étude de l'Idate et de Rexecode, commandée par le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. La perte de vitesse de l'Hexagone est d'autant plus inquiétante que la part des TIC dans les échanges mondiaux est de plus en plus importante. Alors qu'en 1991, la valeur créée par les échanges d'équipements TIC représentait 245 milliards de dollars, elle s'élève à 765 milliards dix ans plus tard, soit trois fois plus. Or, aujourd'hui, la part de marché à l'exportation de la France dans ces échanges est deux fois plus faible que celle de l'Allemagne et celle du Royaume-Uni.
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Classement mondial des principaux opérateurs de télécommunications en 2002
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Opérateurs
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Pays
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CA 2002 (en milliards d'USD)
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Evolution
2001 / 2002
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NTT
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Japon
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87,1
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- 1 %
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Verizon
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Etats-Unis
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67,6
|
+ 0,6 %
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Deutsche Telekom
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Allemagne
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50,5
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+ 11,1 %
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Vodafone
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Royaume-Uni
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45,6
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+ 33 %
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France Telecom
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France
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43,9
|
+ 27 %
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SBC
|
Etats-Unis
|
43,1
|
- 6 %
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AT&T
|
Etats-Unis
|
37,8
|
- 28 %
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Telecom Italia
|
Italie
|
28,6
|
- 1,4 %
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BT
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Royaume-Uni
|
28,1
|
+ 1 %
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Telefonica
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Espagne
|
26,7
|
- 8,5 %
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Source : IDATE, d'après les rapports des opérateurs, 2004
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Première cause de ce recul : la faiblesse de la consommation nationale, qui représente seulement 3,7 % de la demande mondiale. D'autre part, la France, située au onzième rang européen, est également un petit pays producteur de TIC. Selon les deux centres d'études, elle fabrique, notamment, peu d'électroniques grand public et d'équipements informatiques (39 % des échanges mondiaux d'équipements de TIC), depuis la perte de vitesse de Thomson et de Bull.
Dans les autres branches de l'industrie des TIC, la France est mieux positionnée, notamment, grâce à quatre sociétés qui comptent parmi les dix plus grands acteurs mondiaux : France Télécom dans les services de télécommunications, Alcatel dans les équipements de télécommunications, Capgemini dans les services informatiques et STMicroelectronics dans la fabrication de composants. Mais, selon Idate et Rexecode, la plupart de ces sociétés perdent progressivement des parts de marché.
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Classement mondial des principaux constructeurs de mobiles en 2002
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Constructeurs
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Pays
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CA 2002 (en milliards d'USD)
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Evolution
2001 / 2002
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|
Nokia
|
Finlande
|
28,2
|
- 3,8 %
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|
Siemens
|
Allemagne
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18,5
|
- 14,4 %
|
|
Cisco systems
|
Etats-Unis
|
18,9
|
- 0,2 %
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|
Motorola
|
Etats-Unis
|
17,5
|
- 30,3 %
|
|
Alcatel
|
France
|
15,6
|
- 34,7 %
|
|
Ericsson
|
Suède
|
14,1
|
- 30,9 %
|
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Lucent
|
Etats-Unis
|
12,3
|
- 42,1 %
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|
NEC
|
Japon
|
11,8
|
- 19,5 %
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Nortel
|
Canada
|
10,6
|
- 39,7 %
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|
Samsung
|
Corée du Sud
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9,4
|
+ 37,2 %
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Source : IDATE, d'après les rapports des constructeurs, 2004
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Pour rattraper son retard, la France doit, selon l'idate et Rexecode, investir plus massivement dans les nouvelles technologies, secteur qui reccueillait moins de 17 % des dépenses d'investissement en 2001, alors qu'aux Etats-Unis, il en a récolté plus de 42 % en 2003. Elle doit également devenir une nation plus innovante, tels les pays scandinaves et les Etats-Unis, en se reposant sur sa main d'oeuvre hautement qualifiée.
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