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20: et vous avez voté pour....
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Après
avoir désigné les 20
personnalités françaises qui ont le mieux
réussi en 1999, la rédaction du JDNet a proposé
à ses lecteurs un sondage en ligne proposant pour chacune
des 10 catégories de "rattraper", pour l'honneur,
des personnalités figurant dans nos "short-list".
Ces sondages n'ont naturellement aucun caractère scientifique
et sont plus à prendre comme un jeu interactif avec nos
lecteurs que comme l'expression de la vox populi du Web.
Médias L'éditeur
le plus web
Phillipe
Jannet (Les Echos) et Anne Sinclair (TF1) ayant été
désignés par le JDnet, c'est Frédéric
Filloux que nos lecteurs ont "rattrapé"
et d'assez loin. Le nouveau directeur de la rédaction
du "Libération" papier se voit a posteriori
consacré comme un des meilleurs éditeurs
internet de 1999. Le parcours de pionnier de l'équipe
de Libé est ainsi reconnu. Le score modeste de
son alter ego du "Monde", Alain Giraudo, paraît
par contraste assez injuste: sans doute le titre paye-t-il
son option "payante" à laquelle il a
d'ailleurs fini par renoncer. Le plus actif et le plus
inventif des e-pionniers de l'audiovisuel, Alain Le Diberder
(Canal Plus) arrive
en deuxième position, nettement devant le M.Radio
du Web, Edmond Zucchelli à qui la nouvelle version
du site d'Europe 1 promet sans doute un meilleur score
l'an prochain. Gérard Pangon, le très imaginatif
responsable du site de Télérama, et Michel
Landaret qui pilote un des tous meilleurs sites de la
PQR française suivent. Au rang des challengers
désignés par nos lecteurs dans la catégorie
"autres": Christophe Agnus (Transfert) et...
le JDNet. |
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Alors
que le JDNet avait désigné des responsables
opérationnels (Nicolas Dufourcq, France Télécom,
et François Marchal, SNCF), notre short-list comprenait
essentiellement des "grands patrons". C'est
Bernard Arnault à la fois dirigeant (Sephora.com...
) mais surtout financier -aux poches très profondes-
de l'Internet qui a recueilli le plus de suffrages. Il
précède François Pinault qui a rebâti
en 1999 toute sa stratégie Internet en relançant
la Fnac, en créant de toutes pièces une
offre de services, Mageos, et en filialisant une structure
interactive. Plus industriel que financier, le groupe
Pinault reste aussi très franco-français
malgé le rachat de l'américain Mobile Planet
au printemps dernier. Jean-Marie Messier est nettement
distancé malgré une activité internet
vibrionnante: la marque Vivendi est finalement peu présente
en ligne et le dossier AOL France a illustré les
limites du groupe sur le Web, même si la machine
Havas semble lancée. Beaucoup de discours, pas
encore assez de réalisations semblent dire nos
lecteurs. Arnaud Lagardère suit: la percée
de Club-Internet n'était pas encore sensible au
moment de notre sondage et le Groupe Hachette devra sortir
du créneau strictement éditorial pour devenir
un acteur de poids de l'e-business français. Enfin
le véritable industriel de notre liste arrive dernier:
Serge Tchuruk (Alcatel), maître de l'ADSL et à
la conquête des start-ups américaines, est
pourtant aux première loges pour profiter du boom
réel de l'Internet. |
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