Le Royaume-Uni est présent à Hong Kong depuis les guerres de l'opium, au milieu du XIXe siècle. Les Britanniques commencèrent en 1773 à vendre de l'opium du Bengale en Chine, ce que l'empereur chinois interdit par deux fois. Un corps expéditionnaire anglais envoyé négocier des arrangements commerciaux favorables obtint en 1841 que les troupes puissent stationner sur certaines îles. En 1859, l'invasion de la Chine par un corps franco-britannique aboutit à la signature de la convention de Pékin, où le pays cédait la péninsule de Kowloon à la Grande-Bretagne. En 1898, cette dernière obtenait en outre un bail de 99 ans pour les Nouveaux Territoires.

 

Dédié au commerce avant les années 20, Hong Kong prit le tournant de la manufacture lors de la guerre civile en Chine puis dans les années 30 au moment de l'invasion japonaise, qui fit fuir les investisseurs. Pendant la guerre de Corée, les Etats-Unis ayant décrété un embargo sur les produits chinois, le secteur tertiaire se développa, banques et assurances au premier chef. Malgré l'arrivée au pouvoir de Mao et la révolution culturelle, Hong Kong resta britannique.

 

En 1984, le Royaume-Uni décida de ne pas renouveler son bail qui prit donc fin en 1997, date de la rétrocession de Hong Kong à la Chine. Si l'accord permet à Hong Kong de conserver ses institutions juridiques, économiques et sociales pendant 50 ans au moins, son avenir démocratique est cependant tributaire de sa réussite économique. Depuis 2003, le contrôle de Pékin se renforce et les élections locales de 2004, bien que favorables au parti démocrate, ont abouti à une Assemblée majoritairement pro-Pékin. Enfin, la zone de libre-échange resserre depuis 2004 les relations entre Hong Kong et la Chine continentale.


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