Management
Offshore : 80 % des SSII françaises n'y ont jamais goûté
Coûts horaires pratiqués, pays choisis, taux et motifs de satisfaction, opportunité d'externaliser ou de recruter... une étude réalisée pour le compte de Yellowasp, société basée aux Philippines, nous en dit plus sur l'offshore. (Lundi 21 juillet 2003)
     
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Une étude* réalisée auprès de 159 SSII françaises, pour le compte de la société Yellowasp - société de services informatiques offshore basée aux Philippines -, montre que 80,20% des entreprises interrogées n'ont jamais eu recours à ce type d'externalisation.

Parmi celles qui ont déjà utilisé ce mode de travail, 18,50% ont opté pour les pays de l'est, 11,10% pour l'Inde et 7,41% pour le Maghreb mais aussi pour l'Asie du sud-est (le reste des réponses, soit 55,66%, rentrant dans la catégorie "autres").

Cette étude donne également des indications sur les coûts horaires pratiqués, sur les taux de satisfaction des répondants qui ont franchi le pas et sur l'opportunité d'externaliser ou de recruter.

Des coûts horaires disparates
Quatre fourchettes de prix se dégagent de l'enquête, comme le montre le tableau ci-dessous. Une majorité des répondants (51,8%) déclare avoir eu affaire à des coûts horaires supérieurs à 20 euros, alors que 18,60% d'entre eux affirment être en dessous des 15 euros.

Coût du travail horaire
(pour les 19,80% de SSII ayant déjà pratiqué l'offshore)
Coût horaire
< 15 € / h
Entre 15 et 20 € / h
Entre 20 et 25 € / h
> 25 € / h
% des entreprises
18,60 %
29,60 %
22,20 %
29,60 %

Côté satisfaction, 88,50% des SSII ayant déjà pratiqué l'offshore déclarent en être satisfaites mais 62,50% d'entre elles précisent ne pas encore avoir pensé à créer une structure à l'étranger ou formaliser un partenariat technologique. Les 11,50% d'entreprises mécontentes mettent en avant, quant à elles, à hauteur de 33,30%, des problèmes de qualité et invoquent, également à 33,30%, des problèmes d'organisation. Sont ensuite cités à parts égales (11,10%) des problèmes de langue, de confiance et de qualité.

Les raisons du non recours à l'externalisation offshore
Quand on questionne les 80,20% d'entreprises n'ayant jamais eu recours à l'offshore, 31,40% d'entre elles affirment n'en avoir jamais eu l'occasion, tandis que 22,70% mettent en exergue des problèmes d'organisation mais aussi de confiance (15,50%), de qualité (11,10%), de langue (10,10%) et de délais (9,18%). 67% de ces entreprises déclarent par ailleurs ne pas avoir l'intention d'externaliser un jour et 64,40% n'avoir jamais étudié les diminutions de coûts que peut engendrer la sous-traitance à l'étranger.

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Il est intéressant de noter que pour ces entreprises non utilisatrices, les prix qu'elles imaginent être justes pour une bonne externalisation sont très différents des prix réellement pratiqués (cf tableau ci-dessus). 39,80% d'entre elles estiment en effet que le prix horaire juste pour ce genre de prestations se situe en dessous des 15 euros et 34,90% le situent entre 15 et 20 euros. Seules 7,20% le placent au dessus des 25 euros.

Enfin, un des derniers points abordés par l'enquête, quelles qu'aient été les réponses aux questions précédentes, concerne la question de savoir s'il vaut mieux externaliser que recruter. 58,10% des entreprises interrogées répondent par la négative.


* Etude réalisée par Cédric Cabrol, étudiant, en mai 2003. 2638 questionnaires envoyés, 159 reçus et traités.
[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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