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| Eric Rahaingomanana (HEC) et Patrick Blum (ESSEC) en discussion |
L'apprentissage des concepts théoriques
Sans se prévaloir d'un rôle de prescripteur, les écoles (quelles qu'elles soient) accueillent ceux qui seront les futurs clients des éditeurs de logiciel. "Notre rôle premier est quand même l'apprentissage d'un concept théorique : le logiciel n'en est que l'application pratique" souligne Eric Rahaingomanana, DSI d'HEC, rejoint sur ce point par ses deux homologues.
Des largesses de la part des éditeurs ?
Certes. On pourrait néanmoins s'attendre à certaines "largesses" de la part des éditeurs envers les écoles. "Ce n'est que très rarement le cas", claironnent en choeur nos trois invités. "Nombre d'entre eux ont des systèmes de licence spécifiques aux écoles, comme la licence Campus de Microsoft, mais nos coûts sont malgré tout très élevés".
De fait, Pascal Jacquin de l'ESCP-EAP, n'hésite pas à se tourner vers l'Open Source. "L'étudiant apprendra aussi bien la bureautique sur OpenOffice que sur Microsoft Office".
Quid des éditeurs partenaires de certaines formations ?
Quant à la question de la création d'un master Consultant ERP parrainné par SAP (
lire la brève du 06/09/2006) et du cloisonnement des compétences que ce genre d'initiatives pourraient créer, les trois DSI restent évasifs : "Une formation en informatique n'a pas les mêmes objectifs
que nos formations de gestion. Former les étudiants à des technologies spécifiques peut s'expliquer".
