La
virtualisation, prochaine étape pour les librairies de bandes |
La
technologie de bande magnétique n'a pas dit son dernier mot face au stockage
sur disque dur. Les offres de librairies de bandes, matures, disposent
en outre d'une plus grande fiabilité.
Avec
ses capacités de stockage démesurées - jusqu'à 800
gigaoctets en mode compressé - couplées à des mécanismes
de robotique éprouvées, la technologie de bande magnétique
répond aux problématiques de sauvegarde de données à long terme.
Les librairies de bandes (ou bandothèques) en constituent leur principale
ossature.
"Si les offres proposées par les acteurs du marché de
la bande sont matures et permettent de gérer la plupart des lecteurs et formats
de bandes du marché comme LTO, DLT ou encore SDLT, certains constructeurs
mettant par ailleurs en avant la capacité des algorithmes de compression utilisés",
font savoir en cur Jean-François Thomas et Sylvain Nivesse, respectivement
directeur technique et consultant stockage au sein de la SSII Datasave.
Les
critères de choix | 1 | Densité
des lecteurs et cartouches de bandes LTO-3 |
2 |
MSBF
et MTBF |
3 |
Contrôleur
d'interface Fibre Channel 4 Gbits |
Les acteurs du marché des librairies de bandes proposent une
large gamme d'offres, répondant à des besoins éclectiques
en termes d'espace de stockage et de volumétrie pour satisfaire tant les
petites et moyennes entreprises que les grandes. Ainsi, nous avons choisi comme
premier critère de choix l'étendue de la gamme des constructeurs
de librairies de bandes, en mettant notamment en avant les densités
des lecteurs et des cartouches de bandes magnétiques. Le format LTO-3,
actuellement le plus répandu, sert ici d'étalon.
Le deuxième
critère de choix est centré sur la fiabilité des solutions
et leur capacité à supporter un certain nombre de cycles de chargement
et de déchargement avant l'apparition d'une panne (Mean Swap Between
Failure). Elle peut également être évaluée par
le nombre d'heures avant lesquels les mécanismes de librairies de bandes
risquent un dysfonctionnement - c'est le MTBF ou Mean Time Between Failure.
"Si les possibilités d'interfaçage des librairies de bandes avec les infrastructure
réseau NAS ou dédiées au stockage SAN demeurent avant tout un choix d'entreprise,
la mise à disposition d'un contrôleur Fibre Channel répond
aux besoins les plus exigeants en termes de capacité de bande passante",
remarque Sylvain Nivesse. Ainsi, le dernier critère de choix rend compte
de la présence d'un tel contrôleur dans sa version 4 Gbits. |
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