Les agences gouvernementales estoniennes ont essuyé fin avril une écrasante
attaque en déni de service (DoS). Les autorités du pays suspectent une action
de représailles des nationalistes russes, en réponse aux heurts qui ont opposé
forces de l'ordre et manifestants, faisant un mort et 150 blessés.
Submergés de trafic, les serveurs Web des plus hautes instances du pays (parlement,
premier ministre et ministère des affaires étrangères) sont restés inaccessibles
plusieurs jours. Le site de la Police a pu se maintenir mais seulement en bloquant
toute requête d'adresses IP étrangères et en passant en mode texte.
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