"Le décisionnel est le directeur général du système
d'information. "Il a fallu plusieurs années pour que
cette affirmation s'impose à tous. L'informatique décisionnelle
a désormais atteint sa maturité. Les expériences utilisateurs
sont nombreuses, le retour sur investissement est démontrable,
et la méthode éprouvée. Entretien croisé avec Philippe
Nieuwbourg, journaliste et analyste marché,
et Angélica Reyes, responsable Marketing Solutions
chez Microsoft France.
Philippe
Nieuwbourg, vous êtes l'auteur d'un ouvrage sur l'informatique
décisionnelle, pouvez-vous nous expliquer, en quelques
mots, ce qu'est la Business Intelligence ?
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Nieuwbourg, écrit avec la collaboration de l'équipe
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Philippe Nieuwbourg :
Depuis que les systèmes d'information existent,
ils engrangent des données. Données que l'on cherche
ensuite à exploiter pleinement afin qu'elles servent
de base aux prises de décision de l'entreprise. Alors
que les systèmes transactionnels gèrent le quotidien
de l'entreprise (l'opérationnel), les systèmes décisionnels
permettent de prendre du recul, d'analyser, de digérer
les informations stockées afin de prendre des décisions
pertinentes pour l'entreprise à un moment donné.
De par leur taille, les grandes entreprises enregistrent
d'importants volumes de transactions au quotidien, comme
par exemple les données d'exploitation, de fabrication,
de stock ou encore de comportement des clients. Historiquement,
ces grandes firmes ont été les premières à comprendre
la valeur ajoutée des outils d'aide à la décision. Disposant
de gigantesques masses d'informations dans leurs bases
de données opérationnelles, elles ont tout d'abord commencé
par les interroger directement, via des requêtes. Cette
solution palliative a vite montré ses limites aussi
bien en temps qu'en ressources humaines (analystes spécialisés)
et matérielles.
Pour synthétiser et obtenir une vision globale de leur
activité, sans pour autant ralentir les accès des autres
utilisateurs, différentes stratégies sont, tour à tour,
mises en uvre : l'infocentre (copie à l'identique des
bases de production dans un nouvel environnement), l'EIS
(Executive Information System, les premiers les
tableaux de bord des années 90), les entrepôts de données
(lieu de stockage des gros volumes de données devant
être analysés), les bases de données multidimensionnelles
(OLAP,
base où chaque indicateur est analysé en fonction de
plusieurs critères ou dimensions) et enfin la Business
Intelligence (regroupant les fonctions de reporting
et d'analyse des données).
Le décisionnel
ne touchait alors que les grandes entreprises ?
PN : En
effet, il y a six ans, une solution d'entrepôt de données
grevait le budget de l'entreprise d'environ 1 millions
de francs (152 450 euros). Aujourd'hui, la somme à débourser
a été divisée par 10. Simultanément à l'évolution des
solutions de stockage, les techniques d'interrogation
sont passées du simple langage SQL (Structured Query
Language) aux outils de reporting orientés utilisateurs.
Ces outils, développés par quelques éditeurs spécialisés,
se proposent de construire des requêtes, sans se préoccuper
de l'emplacement des données et sans connaître un langage
informatique complexe. La démocratisation de l'accès à
l'information décisionnelle est aujourd'hui en marche.
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bonnes informations pour prendre de bonnes décisions,
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Ayant pris conscience de l'extraordinaire
potentiel de ces informations d'entreprise, un nombre
croissant de sociétés met en uvre des solutions de veille
stratégique. Désormais, des entreprises de toutes tailles,
moyennes ou grandes, exploitent la Business Intelligence,
c'est-à-dire des outils de constructions de requêtes (de "reporting") dotés de fonctions d'analyse.
Ainsi, en enrichissant les données de l'entreprise avec
de "l'intelligence", ces dernières deviennent
plus simples à comprendre et à appréhender, plus faciles
à comparer les unes aux autres. Les informations pertinentes
se transforment alors en une masse de connaissances (le
savoir-faire de l'entreprise) qu'il suffit d'analyser
pour être en mesure de prendre les bonnes décisions.
Au
final, le tableur Excel n'est-il pas l'outil le plus
employé pour analyser les données et prendre des décisions
?
Angelica Reyes, Responsable
Marketing Solutions Microsoft France |
Angélica
Reyes : En effet, Microsoft
Excel est aujourd'hui un outil très répandu pour
faire du reporting et de l'analyse de donnés. A l'aide
d'Excel, ainsi que des différents composants décisionnels
proposés par Microsoft (Office Web Components, Data
Analyzer, Map Point, etc.), les utilisateurs peuvent
accéder très facilement aux données liées à leur activité,
stockées dans des entrepôts de données. Outre sa facilité
d'utilisation, Excel combine un puissant moteur de calcul
avec des fonctions de génération de graphiques et de
requêtes. Ceci donne aux utilisateurs des capacités
d'analyse, privilège autrefois réservé aux départements
financiers. Le partage de l'information est aujourd'hui
fondamental dans une démarche de Business Intelligence.
Outre les capacités de reporting, d'analyse, et de visualisation
des données proposées dans sa solution, Microsoft intègre
des fonctionnalités permettant la diffusion et le partage
de ces données entre collaborateurs au sein du portail
ou de l'intranet de l'entreprise.
Comment
s'architecture la plate-forme de Business Intelligence
de Microsoft ?
AR : L'offre
décisionnelle de Microsoft est bâtie sur une plate-forme
qui présente les caractéristiques d'être à la fois complète
et capable d'intégrer les produits du marché apportant
des fonctions spécialisées additionnelles. Elle est
articulée autour de deux éléments : SQL
Server 2000 côté serveur et Office
XP côté client. Le serveur SQL Server comporte de
manière intégrée tous les éléments nécessaires à une
solution décisionnelle :
- une base de données multidimensionnelle (serveur
OLAP) et la fonction OLAP Services qui permettent
de créer et de gérer des structures multidimensionnelles
de données ;
- le module ETL Data Transformation Services
pour l'extraction, la transformation et le chargement
des données à partir de n'importe quelle source ;
- un référentiel pour stocker les meta-données ;
- les assistants couvrant toutes les étapes : de
la création à la gestion du Data Warehouse.
Côté client, la solution Microsoft comporte Excel ;
les Office Web Components ; Share Point Portal Server,
pour le partage des graphiques et tableaux croisés dynamiques
sur l'intranet ou le portail ; Map Point, pour faire
de la "geo-analysis"; et Data Analyzer, pour une
meilleure visualisation des données.
Ouvrir l'accès à
la Business Intelligence à toute l'entreprise présente
des avantages
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Réduction des coûts d'exploitation.
Mettre la Business Intelligence à la disposition
de chaque utilisateur diminue le temps nécessaire
à la collecte des informations importantes. Concrètement,
les collaborateurs, à tous les niveaux, effectuent
des requêtes, préparent des rapports et mettent
en uvre les résultats depuis leur bureau, avec
peu ou pas d'aide de la part des administrateurs
de bases de données, des analystes ou autres spécialistes
des technologies de l'information.
Réduction de la charge de travail des services
des technologies de l'information. Étant donné
que chaque utilisateur peut réaliser, selon ses
droits et autorisations, ses propres requêtes
et analyses depuis son bureau, les ressources
des technologies de l'information peuvent être
appliquées à d'autres initiatives importantes
de l'entreprise.
Un meilleur accès à l'information évite de
prendre des décisions basées sur des hypothèses.
Un responsable d'entreprise bien informé peut
prendre des décisions sûres et opportunes.
Le savoir collectif sur les forces motrices
des affaires. La mise à profit des connaissances
collectives et des expériences de chacun rend
l'entreprise encore plus souple et réactive.
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