En amont du processus de dématérialisation, les outils de numérisation (proposés par de nombreux éditeurs) exploitent plusieurs technologies de reconnaissance d'écriture.
Parmi les technologies les plus utilisées, l'OCR (pour Optical Character
Recognition) traite les caractères et la structure d'un document dactylographié.
Elle se décline elle même en trois méthodes : l'IDR (Intelligent
Document Recognition) et l'ICR (Intelligent Character Recognition), conçues
pour identifier et lire des documents manuscrits contraints (formulaires, chèques,
etc.). Vient ensuite l'OMR (Optical Mark Reading), ou reconnaissance des
cases à cocher.
A ce premier groupe, certains éditeurs ajoutent des algorithmes pour gérer l'écriture cursive et les fonds graphiques, ou encore tenter de reconnaître termes et concepts en vue de traquer les erreurs issues du processus d'acquisition. C'est le rôle de l'Intelligent Word Recognition.
Les solutions logicielles de gestion électronique de documents (GED)
se chargent ensuite de supporter les différentes étapes du workflow, c'est-à-dire les interactions avec les différents intervenants sur le document : modifications, validations, etc. Parallèlement, des tiers de confiance fourniront les services de certification, centralisant certificats et données d'horodatage sur leurs propres serveurs. |
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