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Interviews |
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Didier Perraudin
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directeur
commercial |
Marketic
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"Notre
partenariat avec IBM consolide notre position d'éditeur
d'une solution CRM de type "best of breed" |
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A
lire aussi:
2002,
année de tous les dangers pour les éditeurs de CRM
Questions-Réponses
Tout
intégré versus Best of Breed
Editeur spécialisé dans la gestion de la
relation client et plus précisément de l'automatisation
marketing, Marketic vient signer un partenariat stratégique
avec IBM. Une alliance forcément significative
à l'heure où le marché du CRM semble
promis à une forte consolidation dans les mois
à venir |
Propos recueillis par
Cyril Dhenin le 11 janvier
2002
. |
JDNet
Solutions : Quels sont les grands volets de votre accord
avec IBM ?
Didier Perraudin: Techniquement,
nous allons travailler sur la compatibilité de
notre offre avec la base de données DB2 d'IBM et
sur son intégration dans le portail que représente
Websphere. Bien entendu, ce volet technique est complété
par une collaboration à la fois commerciale et
marketing. Ce partenariat va donc nous aider auprès
des grands comptes (qui sont souvent des clients IBM)
à valoriser notre position d'éditeur d'un
composant de CRM dans une logique "best of breed"
par opposition aux éditeurs de progiciels intégrés
comme Siebel, SAP ou Oracle.
Justement,
en ce moment ces grands éditeurs de progiciels,
SAP notamment, semblent plutôt profiter de la prudence
budgétaire des utilisateurs aux dépens des
éditeurs "best of breed"...
Tout d'abord, si un SAP se porte bien, il ne faut pas
oublier que son activité tient à une grosse
part de business récurrent; je serais curieux de
savoir ce que représentent réellement pour
eux les nouveaux projets. Ensuite, je ne nie pas que les
clients deviennent beaucoup plus exigeants sur la maîtrise
budgétaire et sur le ROI des projets de CRM. Le
contexte économique seul n'explique pas la situation;
il faut aussi regarder du côté des vastes
projets de CRM conçus autour d'un grand progiciel
et qui pour les utilisateurs ont parfois pris les allures
de tunnel. Dans ce domaine, je crois que l'approche "best
of breed" présente des avantages, en termes
de coût et de souplesse, qui ne peuvent laisser
les clients indifférents.
Comment
réagissez-vous aux études qui prédisent
une forte consolidation du marché du CRM ?
Depuis plusieurs mois, j'ai appris à considérer
avec prudence les prédictions des analystes. Le
meilleur gage de pérennité d'une société
reste son porte-feuille de clients qui, comme dans le
cas d'un grand éditeur de progiciel, constitue
peu à peu un business récurrent. Et aujourd'hui,
avec 120 références, nous ne nous sentons
pas vraiment menacés.
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