Pour le site Havana-cultura, le groupe a utilisé la technologie flash pour
présenter les différents reportages menés sur la culture et les artistes
cubains. "Il a fallu mettre en place un procédé technique spécifique afin
d'indexer les pages sur les moteurs via un système de calques", indique Bertrand
Hamelin, executive SEO (Search Engine Optimisation : référencement
naturel) chez LSF Interactive. Un système composé de calques flash, accessibles
par l'internaute, et des calques html pour que les moteurs en comprennent
le contenu.
Sans traitement spécifique, le flash reste très mal assimilé par les robots
des moteurs. Déployer de nouvelles techniques reste toujours une période
critique sur les moteurs de recherche. "Nous n'avions aucune certitude sur
l'appréciation de cette technique par Google, qui pouvait la considérer comme
du spam", relate Bertrand Hamelin. Avant de l'implanter sur Havana Club,
LSF a préféré en discuter avec un contact au sein de Google.
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Vidéo d'une artiste cubaine sur Havana-cultura
© Havana-cultura
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Une technique qui permet notamment au visiteur d'arriver non pas sur la
page d'accueil, ce qui arrive sur la plupart des sites en flash, mais à l'endroit
défini en fonction de la recherche, sans avoir à repasser toute l'animation.
Autre spécificité technique imposée par le groupe : la barrière de
l'âge. "Havana Club est une marque de spiritueux. Elle n'a pas le droit d'afficher
des recettes de cocktails à des internautes mineurs", précise Madjid Bouzar,
directeur Digital Media chez M&C Saatchi.GAD. Il a donc fallu intégrer cette
contrainte dans le référencement. Les internautes ne passent plus forcément
par la page d'accueil d'un site pour accéder au cur du contenu : les
moteurs de recherche proposent à l'internaute une multitude de pages d'entrée.
Pour éliminer tout risque juridique, l'astuce a été d'implémenter un élément
flash, requiérant l'âge de l'internaute, avant d'afficher le contenu
de la page.