En plus du logiciel de suivi Web Ranking, le groupe utilise Google Analytics,
outil statistique fourni par le moteur. Trafic en provenance des outils de
recherche, mots clés à succès et pages à fort taux de conversion : les
chiffres issus de ces outils sont décortiqués et les résultats utilisés pour
adapter le référencement au plus près des besoins.
Le plus gros travail de référencement concerne les catalogues produits,
qui drainent la grosse majorité du trafic. Même si l'éditorial valorise les
objets et aide les pages à ressortir dans les moteurs, ce sont les produits
eux-mêmes qui fidélisent.
Avec ces deux sites, Drouot cherche à se positionner sur des mots clés
génériques, tels que "enchère" ou sa traduction anglaise "auction", mais
également sur tous les noms des articles vendus dans son catalogue. "Etre
sur les mots clés génériques ne suffit pas. Nous cherchons à nous positionner
également sur des descriptions, sur un maximum de produits et sur les noms
d'artistes", explique Luc Hédin. L'effet longue traîne - le trafic issu de
la somme des mots clés du catalogue des produits vendus dépasse le total
des apports des mots clés les plus performants - est recherché.
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Page de suivi des source de trafic
© Drouot.com et Google Analytics
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Aux travaux d'optimisation s'ajoute la création de liens, avec la recherche
de partenaires. "Une activité très politique", commente Luc Hédin, "il faut
choisir minutieusement ces liens : les sites choisis doivent être complémentaires
à notre activité, surtout pas concurrents", ajoute ce dernier.
En moyenne, les moteurs sont à l'origine de 48 % du trafic total sur
ces deux sites. L'achat de mots clés vient compléter le référencement en
cas de forte période de ventes.