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Yann Sauvageon
(Synodiance) |
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Au départ, un sac de métas ...
Le référencement naturel a longtemps été destiné à un public de techniciens
avertis. Pour positionner un site web, il fallait savoir se diriger dans
les méandres du code : balises title, métas informations, liens en dur, redirections,
pages satellites, noscript, noembed, cloaking... Le classement des sites
dépendait alors d'éléments techniques qui ne traduisaient en rien la qualité,
la popularité et l'intérêt d'un site.
... puis un nombre de liens...
Afin d'apporter plus de pertinence aux résultats, les moteurs ont opéré
un premier tournant en intégrant dans leurs algorithmes de classement la
notion de liens référents. Le principe était simple. Un lien est considéré
comme un vote pour votre site. Plus vous avez de liens, plus vous aurez de
chances d'apparaître en bonne position dans les pages de résultats des outils
de recherche.
... enfin des facteurs plus qualitatifs ...
Cela restait cependant encore bien limité et laissait une place importante
aux techniques de spam-indexing. Récemment, la prise en compte des liens
s'est complexifiée. Il ne s'agit désormais plus d'obtenir des liens mais
des liens qualitatifs et pertinents provenant de sites référents dans son
domaine ou dans sa communauté. Le netlinking classique par simple échange
de liens perd de sa force. Les moteurs récompensent désormais les sites obtenant
des liens sur des portails communautaires majeurs, sur des sites d'informations
incontournables. (...)
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